Vendredi 14 mars 5 14 /03 /Mars 19:39
Nouvelle n°1 fevrier 2008 - so 275296422_318a861617_m-copie-1.jpg Elle l'attend soumise ...

Il arrive. Elle est là, derrière cette porte aux moulures sophistiquées tout au fond de l'allée bordée de cyprès florentins. Elle l'attend. Il le sait. Ils vont jouer.
Ce matin, il lui a donné ses ordres. Ils étaient brefs et fermes. Elle portera ses cuissardes lacées sur une paire de bas Dior à couture. Ses seins pleins seront rehaussés d'un balconnet de soie noir dont les bords doucement retournés lui offriront deux têtons dorés et dressés par l'envie de l'entendre ordonner. Son string assorti, sera porté haut. Sa peau est pâle, ses formes parfaites pour le jeu. Ses yeux sont d'un vert profond, quasi modorés. Sa longue tunique chinoise de soie noire sera grande ouverte jusqu'au haut de ses cuisses. Le reste viendra après. Elle sera parfumée, un petit plateau doré à la main, avec une coupe de Champagne millesimé. La lumière sera éteinte, seule des bougies parfumées éclaireront ses formes.
Il lui donne le signal. Un appel de phare bref, qu'elle guette depuis des heures. La porte s'ouvre doucement. Le quartier est désert àcette heure tardive, mais elle sait qu'elle va devoir le rejoindre à la porte de sa berline. Elle tourne la tête à gauche et à droite, elle frissonne de voir des têtes voisines la repérer, elle descend les marches du perron et va le rejoindre à petits pas, le plateau en mains. Ses phares au XENON illuminent brusquement l'allée avec un reflet bleuté. La lumière blanche est instantanée, forte, revelant sa nudité.
Son sexe est chaud, la peur d'être aperçue, l'envie de lui plaire et d'avancer dans le jeu. Elle l'a déjà trop attendu.
Elle se présente à la portière gauche. Il descend la vitre en douceur et lui fait le geste convenu. Elle lui présente la coupe. Il saisit le plateau, et sans un mot, lui donne l'ordre 'un geste de s'exécuter. Elle ouvre sa tunique dévoilant ses seins dréssés, elle l'a fait glisser à ses pieds. En connaisseur il apprécie ses formes et sa soumission parfaite. Un second geste la guide. Elle doit enrouler en douceur son string sur ces cuisses, dévoilant son pubis rasé. Elle s'arrête dans la courbe de ses fesses, que son string rehausse de manière particulièrement attirante. Elle se trouve limitée dans ses mouvements, mais elle sait qu'il lui a ordonné de rester en l'état. Elle retourne la tête, elle sait que les deux demeures voisines ne sont pas masquées, sa tête tourne à l'idée d'exposer ainsi sa nudité et sa soumission devant ceux et celles qu'elle croise tous les jours. Il l'observe, et se nourrit de son regard. Son sexe est enflé mais longtemps il va se retenir.
Doucement il relâche la pédale du frein, la grande berline se met à avancer sur le ralentis de son puissant V6 pour rejoindre son garage. Elle doit suivre en retrait, lui laisser le temps de rentrer puis de l'observer marchant entravée par son string dans l'allée.
Il rejoint ainsi la porte d'entrée. Elle est là devant lui, presque nue, mais plus encore offete à ses désirs. Elle monte les marches et s'arrête sur le palier.
Elle connait le prix de l'entrée. S'agenouille devant lui, porte ouverte. Elle dégraffe la fermeture éclair et saisit son sexe dans sa bouche. Il la laisse faire.
Doucement il saisit de son veston un collier de cuir et strass. Sans qu'elle s'arrête sa fellation, il lui ferme le collier sur le cou. Il jete son veston, défait sa cravatte et ouvre sa chemise. Elle aimerait gliser ses mains sur son torse musclé mais elle sait qu'elle ne doit pas.

Il s'installe au creux d'un Voltaire revetu du plus beau des velours. Elle est devant lui. Elle attend ses ordres. Il l'admire. A cet instant elle est toute à lui, au creux de ses sens, prête à se donner comme jamais. Ce lien qui la retient à lui, la rassure, elle doit se laisser guider, sans se poser de question, parfaire son dressage, tant de fois recommencé.
Il lui tend sa main gauche. "Lèche moi, nettoie moi et montre moi ce que ta bouche sait faire". Elle s'empare de ses paumes, les lèche de grands coups de langue tiède. Elle aime sentir son odeur. Elle suce un à un ses doigts, aspirant gouluement en évoquant une fellation divine. "Tourne-toi et écarte tes cuisses lui ordonne-t-il" "ondule devant moi en t'offrant à toutes mes envies". Elle s'exécute, ses fesses s'entrouvrent dévoilant une voie étroite lisse et parfaitement rasée. Ses hanches roulent au son de ce CD baroque, elles s'offrent à lui.
Il se saisit de sa ceinture, qu'il déroule avec patience. sa taille est mince, nul besoin de se lien pour tenir son costume de marque. Il la fait courrir sur la raie des fesses largement ouverte. A ce contact répété, son clitoris prend feu. Elle voudrait qu'il la pénétre. Elle se retourne alors, les yeux bandés, les joues rouges pour laisser exprimer ce désir.
Il lui arrache le bandeau des yeux. Son regard est sans appel. Il lui rappelle qu'elle n'a aucun droit. Elle jouira quand il le voudra. Peut être pas ce soir.
"Pourquoi t'es-tu retournée sans en avoir reçu l'ordre. Ta désobéissance m'a irrité, implore ton pardon".
Elle se prosterne alors devant lui, lui caressant de ses seins lourds la pointe de ces Winston cirés. "Maître pardonne-moi, je ne désobéirai plus".
Il fait passer la laisse entre ses cuisses humides, et la tend. Il la noue de l'autre côté, à l'arrière de son colier. Elle est à quatre pattes son sexe en feu mais obligée de rester courbée pour ne pas sentir la tension du colier sur son cou. Elle est là prostrée, sans pouvoir se relever. Doucement il se met debout, et la contemple. Il passe derrière, et avec sa ceinture, lui fouette sans violence mais fermement les fesses. Elle gémit au premier coup. Elle ne sait si le plaisir ou la douleur l'entraine au coeur de son fantasme. Cette premiere fessée lui laisse une petite marque rouge sur la fesse droite, le second marque la fesse gauche. Deux traits de possession.

"Ton dressage doit être parfait" lui rappelle-t-il.
"Tu avais bien commencé, mais ton impertinence m'a couroucé".
"Après la punition, je reviendrai sur ton dressage, un Maître expert vise la perfection. Ta soumission doit être totale".
Son ton est dur. Elle sait qu'elle a manqué à ses attentes. Elle sait qu'elle doit être punie pour cela. Son Maître l'honore de la dresser, encore et encore, elle doit en être digne.
Elle compte, les coups qui courrent sur ses fesess tendues, 8,9,10.
Sa peau est maintenant toute rougie contrastant avec le blanc de ses chairs et le noir de son string rabaissé.
Mérite-t-elle son pardon àce stade ? Elle sait que non, elle a faillie.
Il saisit alors la laisse et la tire doucement.
"Tu vas d'accompagner à quatre pattes jusqu'au lieu du dressage. Tu obeiras au moindre ordre de moi, telle une chienne bien dressée,à la moindre imperfection je te laisse à ton incompétence"
Il est superbe, haut, fort, il la tire avec classe mais fermeté vers le petit boudoir épicurien à l'autre bout de la villa.
"Une chienne sort la langue" lui dit-il.
Elle s'exécute.
"Cambre-toi et ondule tes fesses" rajoute-t-il.
Ses gestes sont parfaits, elle dégage une parfaite soumission, et ses mouvements mettent en valeur ses formes. Il le sait et guette l'imperfection.
De sa main gauche il arrache le soutien gorge qui maintenait encore ses seins. Ils se deploient dans tout leur volume, magnifiques en pendant lourdement. Au rythme de sa marche, et de l'ondulation de ses hanches, ils bougent offrant un spectacle digne de son dressage.
Ils arrivent à la salle. Elle le reconnait au contact froid des dalles en pierre.
"Mets toi à plat ventre, face contre terre" lui ordonne-t-il, en même temps qu'il prend position sur le trône du boudoir.
Elle est là, au sol, sentant sur la peau les irrégularités de la pierre et le contact froid qui la pénetre.
"Ecarte les bras et les jambres en X".
Il saisit l'appareil numérique, et prend plusieurs clichés de son trophé.
"Elles rejoindront les autres sur le site web que tu dois mettre à jour pour montrer ta soumission à la Maître".
Il savoure cet instant, où par son immoblité parfaite elle se soumet à ses ordres.

Qu'y a t'il de jouissif dans l'immobilisme de cette chair ainsi offerte à ses yeux?
Le pouvoir du Maître de contraindre librement sa Soumise?
Celui de l'Esclave sans laquelle le Maître n'existe pas?

Il remplit une coupe. Le champagne rosé se reflète sur les chairs blanches étalées. Il déguste sensuellement la première gorgée. Il aime contrôler le pouvoir des bulles sur lui-même. Il aime ce Moët intemporel.

Elle entend ce crépitement de bulles juste dernière elle. Elle aimerait y tremper ses lèvres, sa bouche est chaude. Elle voudrait savoir à quoi il pense, qu’est qui va décider. Elle tremble intérieurement. Elle mouille aussi - beauoup.
Abandonnant soudain le Voltaire dans lequel il était confortablement assis, il s'avance vers le seul meuble de la pièce. Une commode noire mate signée Philippe STARK.
Il ouvre délicatement un des tiroirs, pour en sortir une dizaine de bougies d’autel.
Doucement il les allume et les dispose une à une autour de son corps étalé.
Et la Lumière fut.

D'un geste à peine, il pose son doigt sur "play" sur la platine BO.
La voix de la Callas emplit la salle de "la Wally". Il ferme les yeux, pense à Béatrice Dalle, les réouvre et la voit, belle comme elle. Les seins ronds écrasés au sol qui débordent de son thorax. Ce dos. Superbe souvent embrassé, parfois gifflé. Le grain de sa peau, les courbes voluptueuses de son cul, de ses hanches ancrées au sol. La rondeur et la force de ses cuisses, le tapis que forme ses cheveux longs autour de son visage.

Il est le Maître de Musique. Il donne le Tempo.
C’est le Maître des lieux.
L'élève docile ne bouge pas.
Il voit son corps se détendre peu à peu à mesure que l'Opéra la pénètre.
Elle, elle sent qu'elle n'a soudain plus peur, qu’elle ne ressent plus le froid du sol ... Son Ame est pleine comme son corps.

Lui détaille encore et encore ce corps qu'il domine sans le toucher.
"Montre -moi ton cul". Lui ordonne-t-il
Elle écarte un peu plus les jambes. Elle est au maximum de son corps, toutes ses fentes offertes.
"Mieux que ça", lance t-il "Tu me dois ta perfection, c'est un ordre. Tu en ressortiras grandie."
Alors, elle relève encore plus le cul, cambrée vers le ciel.
"Oui, Maître, j'apprendrais, encore et encore et je grandirais grâce à vous".
Il aspire une seconde gorgée de Moët. Il est frais et somptueux dans cet instant.
"Ton sexe m'appartient, je veux le voir dans ses moindres détails. Ouvre ta chatte, jette-là vers moi, béante, dégoulinante de cyprine, non pas de tes envies, mais des miennes!"
Elle s’exécute. Son bassin bascule pour lui offrir sans pudeur ce con humide qui attend son Maître.
Il saisit une bougie et approche la flamme vacillante prés de son sexe.
La peau de son pubis est lisse, comme la fente de son cul. Elle est parfaitement rasée. Elle scintille d’huile, et de ses envies.
Elle tressaille... mais Elle se tait. Elle craint la punition, mais Elle a confiance au plus profond d’elle.
"Tu as peur?
N'aie pas peur, tu n'as pas à avoir peur entre mes mains, jamais, tu entends?".
La bougie rougeoyante se rapproche de son sexe humide.A son oreille, il chuchote:
"La douleur est une vue de l'esprit.
Le corps seul est capable de le confondre avec le plaisir.
Leur frontière est fragile, et c'est ce qui te rend fébrile, n'est-ce pas?"
Elle halète. Elle ne peut plus se contenir.
"Arrête de mouiller! Je ne t'ai pas autorisée!
Ce sont mes premières leçons, tu as oublié?"
Il lui gifle violemment le cul.
"Non, Maître, je vous promets, je n'ai rien oublié."
Elle fait vaciller son sexe fatalement érotique.
Des lèvres fines, parfaitement douces, qui camouflent toujours son clitoris.
Elle bande.
Il le sait.
Mais il ne le voit pas.

Le Maître ne peut punir que ce qu'il voit.
Même écartelée, son sexe reste un mystère pour l'Oeil du Maître.

* * *

Par TESAMO - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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Commentaires

Une femme doit s'avoir s'offrir et s'exhiber avec grâce et féminité pour son maître merci pour ce très beau texte...

à bientôt...
commentaire n° :1 posté par : _votre ange_ le: 30/09/2009 à 20h20

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