Samedi 12 avril 6 12 /04 /Avr 17:42

Rêverie SM dans le train …

 


Comme tous les matins elle avait quitté son domicile, couru vers la gare et monté dans une rame en partance pour Paris.

Une journée comme les autres, sous le ciel gris de cette banlieue qu’elle quittait pour la journée.

Enveloppée dans son pardessus et une tenue passe partout, elle avait appris très tôt à reconnaître les bons emplacements dans le train. Un instinct devenu vital lorsqu’on habite en banlieue parisienne. Choisir une place tranquille, peu exposée aux regards des autres, pour ne pas provoquer.
Un endroit où elle pouvait se sentir en sécurité, se laisser aller à rêver durant le trajet.

Rêver.

Fantasmer.

Laisser ses sens la consumer de l’intérieur.

Sa vie n’était pas triste, bien remplie. Sa sexualité était riche. Un mari adorable, des enfants beaux. Un pavillon agréable.

Elle se sentait désirable, même si son regard sur elle avait changé depuis sa dernière grossesse qui lui avait fait perdre ses formes idéales.

Pourtant il y a avait là, cette envie, profonde. Envie d’autre chose. Quelque chose qu’elle n’avait pas vécu.

Se donner pleinement, à une personne, corps et âme. Devenir « sa » chose. Se sentir dépendante de ses moindres désirs. Ce manque, elle l’avait exploré en lecture, mais ni son mari, ni ses amants n’avaient pu la satisfaire de la sorte.

Elle se sentait prête à affronter cette expérience trop souvent fantasmée. Elle la redoutait aussi, mais voulait aller au bout d’elle même. Se découvrir ou se redécouvrir. Maintenant.

Depuis des semaines et des mois, le désir intense s’était fait frustration. Puis cette frustration était devenue une obsession. Elle le voulait. Elle guettait le Guide, celui qui serait son Maître pour une journée, une nuit, ou autant qu’il l’exigerait.

Cela semblait facile. Un clic dans un site de rencontre et des dizaines de prétendants se seraient manifestés. Sans doute.

Pourtant Elle le voulait autrement. Elle le rêvait.

Lui.

Son Maître. Son tisseur de Lien.

Ses pensées l’enveloppaient, et à chaque fois, ses joues se faisaient roses. Son sexe devenait humide lorsqu’elle imaginait sa première rencontre. Le croisement des regards. Cette voix. Ses ordres. Sa peur ne pas être à la hauteur. De Le décevoir. Sa peur aussi de rompre les équilibres si bien établis de sa vie privée et de sa vie professionnelle.

Une fois elle l’avait approché en rêve. Il était là. Son envie était telle, qu’elle avait dû quitter son siège et la tête basse, elle s’était dirigée vers les toilettes de train, si impudiques car vues de tous, si repoussantes. Là, elle avait senti son sexe couler et elle s’était mise à bander. Moins de trente secondes lui avait suffit pour atteindre l’orgasme, seule dans cette cabine qui vibrait. Elle n’osait plus sortir, tant ses joues étaient rouges. Ce jour là, elle avait imaginé, tout contre elle, derrière, Ses mains lui sortant les seins et lui fourrant le corps.

Elle en avait désormais besoin.

Un besoin vital.

Gare de Noisy. Elle regarde à l’extérieur. La foule comme tous les matins. Les quais franciliens. Les silhouettes grises qu’elle connaît si bien. Les visages tournés vers le sol pour éviter de croiser les regards des autres.
Sur le quai. Là.
Il est là. Une taille haute. Une allure décidée. Un regard droit qui fixe tous les détails de cette scène matinale.

Une classe naturelle qui rompt avec les attitudes soumises aux horaires et à l’insécurité.

L’Homme dénote dans la masse. assurément.

La quarantaine. Une force maîtrisée sous un costume trop bien taillé pour être de cette grande banlieue parisienne. Un teint hâlé, il n’est pas d’ici. Il ne cherche nullement à se fondre. Il domine cette foule du matin, par sa simple présence.

Lorsque la rame stoppe. Il s’avance. Une souplesse naturelle dans ses déplacements. Une marche féline. Un fauve. Oui. La foule le contourne. Il monte dans le train. Il dégage une force cachée qu’on spontanément de défier. Les autres évitent de le croiser du regard et du coude. Scène étrange.

Son compartiment. Il se dirige vers Elle. Il l’a repérée. Petite proie facile au fond de cette rame.

Elle a le ventre serré. Une boule là tout en bas. Elle chauffe intérieurement. Elle ne sait plus où regarder. Le fixer. L’éviter. Elle s’affole. Il vient vers elle. Sans un mot il s’installe face à elle.

Durant de longues minutes, elle parcourt la même page de sa revue. Elle ressent le regard perçant qui la déshabille du regard. Captive.

Elle finit par oser relever les yeux et oser un sourire gêné, mais le regard noir qu’elle croise la magnétise. Elle est stoppée. Trait figé.

Il est beau. Une musculatuare à peine cachée sous son costume ajusté. Un visage fier marqué finement par la vie. Celle qui fait que certains hommes à cet âge ont tant vu, tant vécu, que ces expériences leurs donnent une assurance si …attirante.

Elle le sait, cet Homme est un prédateur. Un chef. Un Maître.

Elle voudrait détacher son regard mais elle ne peut. Il la soumet déjà lorsque enfin elle arrive à détourner ses yeux.

Ses joues sont rouges, son sexe déjà bien mouillé. Elle se sait si peu attirante ce matin. Pourquoi l’a-t-il choisie ? Pourquoi continue-t-il à la fixer ? Elle aimerait être ailleurs et … pour rien au monde elle ne voudrait que cette situation s’arrête. Et si c’était lui ? Son Guide ?

Gare du Châtelet. La foule qui se rue à l’extérieur. Lui se lève calmement. Une dernière fois Il la fixe. Elle aussi doit descendre. Elle se lève. Il contemple la silhouette devant lui, et lui tend une carte.

« Ce soir 18.00 heures. Vous m’appellerez. Vous savez pourquoi.. Jamais Vous ne serez traitée comme je vous traiterai ».

 

Il avait déjà quitté la rame, et marchait loin sur le quai lorsqu’elle pu sortir de sa stupeur. Son corps était en sueur. Son esprit embrumé. Elle se dirigea vers la sortie. Besoin d’air. Besoin de respirer.

Les trottoirs de Paris étaient martelés de milliers de pas à cette heure matinale. Un brouhaha habituellement si familier qui l’apaisait. Mais aujourd’hui elle avait besoin de s’isoler.

Ce café au coin. Juste avant l’entrée banale de son lieu de travail. La commande arrive rapidement, trop vite. Elle a gardé en main sa carte de visite. Elle est là, à côté de la tasse fumante. Elle la fixe. Un portable, un indicatif d’un pays inconnu. Sa voix derrière les chiffres « Vous savez pourquoi » l’avait-il prévenu. Comment savait-il ? Oui, elle savait.

Elle aurait abandonné sur-le-champ sa journée insipide pour le suivre, n’importe où. Dans un hôtel doré comme une alcôve sordide. Il lui aurait pu tout lui demander. Ordonner la soumettre. Oui, aujourd’hui elle était prête à affronter cela.

La peur au ventre mais le sexe en feu.

A cette pensée, elle sentit là entre ses cuisses que l’humidité se faisait liquide. Elle coulait. Elle bandait. Elle avait un visage désormais à fixer dans son fantasme. Lui. A cette pensée ... elle ne put tenir bien longtemps. Trop proche de son but désormais.

Elle s’avança vers les toilettes pour dames. Fermées. Elle osa, il fallait. Un passage rapide dans les toilettes hommes. Un regard discret qu’elle croise. La cabine. Elle s’y engouffre et laisse sa main gauche parcourir ses lèvres intimes enflées, les entrouvrir. Elle sentit son clitoris dur et droit, elle le branla avec force, comme pour se punir elle-même. La délivrance arriva. Un flot chaud l’envahit. Elle sortit. Encore rouge et humide. Elle se mit à courrir pour rejoindre le flot des parisiens en route vers leur nouvelle journée.

Les quelques dizaines de mètres qui la séparaient de bureau, furent profitable. L’air frais désormais était chargé d’une bruine matinale. Se rafraîchir à ce contact. Encore. Ses cheveux étaient perlés d’eau lorsqu’elle franchit la porte du bureau et s’installa devant son PC constamment allumé.

Les heures de sa journée s’écoulèrent doucement.
Trop doucement.
Une à une.
Sans qu’elle puisse se décider avant l’heure de son attitude « ce soir à 18.00 heures vous m’appellerez ». En fait elle savait. Oui elle oserait cet appel. Oui elle le voulait. Oui elle le craignait « jamais vous ne serez traitée comme je vous traiterai … ». Funeste présage, avertissement sans frais ? Elle s’en fichait. Elle était prête. Elle voulait affronter cela. Maintenant. Et son guide, se serait Lui.

 

18.00 heures. Son bureau open space n’est pas encore déserté, mais impossible de téléphoner ailleurs que depuis son poste de travail. La structure métallique et bétonnée de cet immeuble d’affaire muselle les ondes de son mobile dès qu’elle cherche à s’isoler.

Elle était gênée par la promiscuité de son environnement si familier. Ses « collègues » de bureau toujours à l’affût d’un scoop lorsqu’elle appelait.

Elle composa les 14 chiffres du numéro international.

Elle reconnu de suite Sa voix. « Vous êtes au RDV ».

Elle ne put répondre, sa gorge nouée. Comment savait-il que cet appel serait le sien ?

Ses pensées furent brutalement interrompues.

« Parlez maintenant ou raccrochez » La voix était ferme.

Que lui dire ? Ses fantasmes, ses envies, elle ne l’avait croisé que quelques minutes dans un train de banlieue.

« Qui êtes vous ? Pourquoi moi ? » murmura-t-elle.

« L’heure n’est plus aux questions. Parlez ou raccrochez ! » lui répondit la Voix sur un ton impatient.

« Je … Je voudrais …vous rencontrer … »

« Bien. Avez-vous compris le message de ce matin ? » Sa Voix s’était calmée mais restait ferme.

« Je crois … oui »

« Vous croyez ou Vous êtes sûre ? Si Je Vous « rencontre » comme vous dites, Vous m’appartiendrez. Vous êtes prévenue, je ne tolérerai aucune reculade après ».

Ces mots résonnaient comme une sentence. Elle les avait souvent mentalement entendus dans ces rêveries, là dans son train de banlieue, seule contre la vitre de sa place attitrée. Elle savait ce qu’elle risquait. Elle partait dans un chemin, dont elle ne connaissait l’issue. Seul Maître la conduirait. Elle était prête. Elle avait peur. Elle le savait au fond d’elle-même, même si elle redoutait cette échéance.

« Vous avez deux heures pour vous préparer à cette rencontre. Votre corps sera huilé et parfumé pour moi. Vous aurez des dessous noirs neufs. Vous porterez des bas et des escarpins. Vous serez à 20.00 précises dans le hall du King George Palace. Vous demanderez une enveloppe à votre nom. Vous la lirez et suivrez les instructions à la lettre ». La communication cessa brutalement.

Deux heures. Elle avait deux heures pour entrer dans son fantasme ou regagner en courant la gare du Châtelet fermant cette porte à jamais.

Deux heures. Un coup de fil au salon de beauté, un passage chez Yoba pour acheter cet ensemble lingerie qu’elle avait repéré. Deux heures et elle saurait.

 

 

A 20 heures elle se trouva dans le hall du grand Hôtel Parisien. Elle poussa la lourde porte le coeur battant. Elle se dirigea d’un pas hésitant vers le comptoir d’accueil sur ses escarpins Jimmy Choo neufs. Elle ne savait pas réellement ce à quoi s'attendre et pourtant, elle ne reculerait pas. Plus maintenant.

Elle demanda l’enveloppe à son nom, Elle est prête à vivre son fantasme, traverser son rêve quoiqu’il puisse lui en coûter.

L'hôtesse lui tendit une enveloppe d’un air convenu, scénario répété souvent sans doute. Mais pour elle c’était une première fois. D'une main tremblante, elle la prit puis l'ouvra.

Quatre mots d’écriture manuscrite. Des lettres, fines et acérées. Elle lut "Suite 202, entrez et patientez" . Elle saisit la carte magnétique glissée à l’intérieur qui lui permettront d'accéder à son plaisir. Elle pénétra dans l'ascenseur, son corps brûlant appelait au sexe, à l'homme, elle ne pouvait plus reculer, elle touchait maintenant du doigt ce qu'elle a si souvent fantasmé.
Devant la porte, elle prit une grande bouffée d'air avant de rentrer. La carte glissa sans bruit et la porte s'ouvra dans un petit clic, un premier pas, puis elle se lance définitivement, elle referme la porte, avance un peu plus dans la suite luxueuse, un peu éblouie par ce genre de chambre qu'elle ne connaissait pas. Elle ne remarqua pas de suite, le corps puissant de son Maître dans l'encadrement de la porte fenêtre...

Lui l’observait. Comme un fauve juge sa proie, comme le marchand d’hommes son prochain esclave. Sans un mot il détailla ses gestes, sa tenue, il remarqua qu'elle avait suivi son ordre elle portait de hauts escarpins qui lui galbait merveilleusement la jambe et remontaient ses fesses. Les bas soyeux brillaient avec la pénombre du soir, sa robe légère noire, laissait deviner sa poitrine, ses formes généreuse et sensuelles.

"Fait glisser ta robe". La voix. Ferme mais calme qui fusait dans le contre jour. Surprise elle sursauta, et vit cet homme grand, beau et l’allure fière. Il était là.

Elle n’hésita qu'une seconde avant de s'exécuter.

La robe était à ses pieds, découvrant son corps de femme. Sa nouvelle parure la mettait en valeur. Il passa derrière elle « ne bouge plus » ordonna dit-il. Il glissa ses mains sous les bonnets tendus et sortit doucement ses seins de la guêpière. Ils étaient tendus, pointés, superbes. Puis Il descendit ses doigts sur sa taille, et roula son string, pour découvrir son cul. Il s’arrêta, créant une entrave entre ses jambes et remontant ses fesses. Elle croisa son regard. Ses yeux brillaient, elle devait être désirable selon ses canons.

Cela ne la rassurait pas vraiment. "Maintenant passe dans la pièce d'à coté"....

 

Le vestibule s’ouvrait sur une chambre, un lit immense, une commode Louis XVI, un bureau, deux fauteuils. Le bureau était devant une grande porte-fenêtre illuminée des lumières de Paris. Sur la commode, un plateau en argent et deux immenses verres dégustation remplis d’un liquide doré. Dans le sceau à glace, un Pouilly Fumé un millésime d’exception, de ceux qui laissent ce petit goût « pierre de fusil » dans la bouche. L’I POD raccordé sur la base Apple laissé entendre l’album « As if to nothing » de Craing Amstrong. Ce romantisme lui est apparu comme un peu décalé dans les circonstances.

 

Il s’approcha du plateau et pris un verre. Elle avança sa main.

«  pas maintenant » lui dit-il. Sa voix était sans appel.

Son bras retomba aussitôt, honteuse d’avoir osé.

Il s’installa dans le fauteuil Louis XVI recouvert d’un velours noir très mode.

« Tu es venue ici en femme libre. Tu peux repartir. Maintenant. Si tu restes, tu m’appartiendras, corps et âme jusqu’à ce je décide de rompre le Lien que je vais nouer autour de toi. Ce Lien sera si puissant que tu respireras parce que je t’y autoriserai, que tu penseras parce que je t’en donnerai l’ordre. Ce Lien te fera mal, tu seras contrainte d faire des choses que tu haïs. Tu regretteras ce choix, mais  tu jouiras comme jamais tu n’avais joui auparavant. Un jour je briserai le Lien. Ce jour là ,tu seras à nouveau libre. Pourtant tu ne fêteras pas ta condition retrouvée. Mes punitions, mes consignes, mes convocations te manqueront. Tu pleureras. Voilà ce que je t’offre. Pars ou reste mais tu sais »

jamais on ne lui avait parlé comme cela. Elle devait décidé, mais son choix était fait.

« Je … je reste » arriva-t-elle à murmurer.

« Bien, je vais t’apprendre à te présenter à moi, puisque à compter de ce moment, ton corps est à moi. Lorsque je te convoquerai, tu seras toujours habillée suivant mes consignes. Sauf ordre contraire, lorsque tu m’attends quelque part, c’est comme tu es là que je te veux. Les seins à l’air, ton sexe et tes fesses ouverts pour ton Maître. A mon ordre tu te soumettras. Je vais t’enseigner à le faire. Viens à genoux maintenant, là devant moi ».

Ses mots, ses phrases étaient dites sur un ton qui sans être autoritaire ne laisser planer aucun doute sur leur caractère non négociable.

Elle s’avança entre ses jambes, à genoux.

« Baisse la tête et soumets-toi » lui dit-il.

Elle mis sa tête entre ses bras posés au sol. Sa croupe offerte, ses seins affleurant le sol.

« Ecarte-toi, je veux voir ton cul et la chatte »

Ses mains commencèrent à l’explorer. Il sentit son sexe mouiller lorsqu’il le pénétra et qu’il fit jouer les poids des boules de geishas. Il palpa ses seins lourds, il semblait les apprécier. Il fouilla son cul, avec un puis deux doigts.

« Lèche et nettoie » lui ordonna-t-il.

Elle se redressa, et eu un petit haut le corps lorsque sa bouche fut remplie par ses doigts. Elle sentit son odeur la plus intime, sa propre liqueur mais la chaleur de ses doigts dans sa gorge l’excitait. Elle suça un à un les doigts qu'il lui présentait.

«  Bien. Très bien. Tu es docile. J’aime cela »

Il défit doucement sa ceinture. Elle était face à lui magnétisée par ce geste.

« Regardes bien cette ceinture, elle sera ton cauchemar les jours de punition. Elle te fouettera au sang quand tu le mériteras, ou simplement si j’en ai envie. Mais regardes et sens là, elle va de te donner du plaisir ».

Elle observa avec minutie la ceinture q’elle venait de défaire. Une superbe pièce d’un grand gantier italien, les coutures impeccable soulignaient le travail de la peau. Une odeur de cuir tanné, discrète mais tenace emplit ses narines lorsqu’elle approcha son visage.

Il fit passer sa ceinture au-dessus de son dos, puis la glissa entre son sexe et le string baisé.

Il la tendit d’un coup. Elle pénétra sa fente et se ficha entre les lèvres de son sexe.

Le mouvement la fit tressaillir. Elle mouillait tellement qu’elle vit la ceinture s’humidifier lorsqu’il la tira en avant et en arrière. Fermement, mais avec doigté, ses lèvres s’ouvraient à son passage, son clitoris bandait et la ceinture le caressait.

Elle ne put laisser échapper un grognement de plaisir.

«  Retiens-toi » Lui dit-il. « Apprends à canaliser tes émotions pour qu’elles soient utiles à mon plaisir ; c’est comme cela que le tien grandira »

Tout en lui parlant à l’oreille, il continuait à la branler avec sa ceinture.

Elle avait compris les mots, mais elle n’avait guère l’habitude de se retenir …

Son orgasme arriva vitre, trop vite.

Elle cria.

« Je ne t’avais pas autorisé, tu vas être punie, soumets-toi »

Il dégagea la ceinture, pendant qu’elle reprenait sa pose prostrée devant lui. Elle se sentait coupable mais au fond d’elle la chaleur dégagée par cet orgasme avait été d’une rare intensité. Elle pensait de rien regretter tant cela avait été si bon.

Lorsqu’elle sentit la première morsure du cuir sur son cul. Elle changea d’avis.

«  A chaque coup tu remercieras ton Maître te t’éduquer »

Sa gorge ne pouvait parler. Le plaisir présent quelques secondes auparavant. Cette brûlure et cette consigne.

Le second coup fut d’une grande intensité.

Elle cria et repensa de suite aux paroles « Merci … Maître ».

Il arrêta la punition.

Il fit une pause, but une gorgée de vin et l’observa. Il contempla les marques rouges sur son

cul si pâle. Il écoutait son halètement, étouffé par cette tête enfouie dans les bras posés au sol devant lui. Une soumise en devenir.

 

Les minutes passèrent. L’attente pour elle.

Il se leva et passa derrière elle.

Il engouffra trois doigts dans son anus offert. Le sphincter était serré.

« Tu as besoin d’être élargie pour me recevoir un  jour confortablement »

Il ouvrit le tiroir du bureau. Elle entendit un bruit. Il lui présenta sous le nez un Plug de taille moyenne.

« Commence avec celai »

Comment faire ? Elle saisit l’objet, le pesa, remarqua qu’il n’était pas lubrifié. Elle hésitait

« Obéis » lui ordonna t-il brutalement.

Elle essaya de faire rentrer le Plug anal, mais tout son être résistait.

Il poussa d’un coup sec. Elle cria.

Cette chose était en elle, pas vraiment à fond, mais cette présence était « déroutante », douloureuse et étrange. Le plug touchait les boules de geishas, à chaque mouvement les deux objets tressaillaient au fond d’elle...

« Relève-toi »

Elle avait du mal à le faire. Les genoux un peu endoloris, les sex-toys qui a dilataient…

Il la prit par le bras, la leva.

Il la fit reculer jusque derrière le bureau. Il la poussa contre. Lorsque son cul toucha le bois froid, elle sentit le plug la pénétrait d’avantage. Elle s’agrippa aux bords du bureau.

Il défit doucement sa cravate face à elle.

Son geste était érotique. La cravate de soie noire glissait, découvrant peu à peu son cou, il ouvrit la chemise, laissant entrevoir son torse musclé.

« Penche-toi »

Elle s’exécuta et il fit de sa cravate un bandeau noir, qu’il serra fortement. Dans la pénombre de cette soirée parisienne, sa vue disparut d’un coup. Seul son esprit, ses autres sens pouvaient la guider. Ils étaient en émoi. Déjà son sexe se remplissait à nouveau. La sensation de son anus dilaté, ces images persistantes d’un corps qui se dévoilent. Elle l’appelait en son fort intérieur.

 

« Passes tes bras derrière ton dos » . Pour répondre à son ordre elle lâcha les mains du bord du bureau. Son poids reposait uniquement sur ses fesses et le plug anal entra jusqu’à la garde.

Elle gémit.

Il lui attacha les mains derrière son dos.

Elle se retrouvait devant un inconnu, liée, yeux bandés, son sexe et son cul remplis. Un autre Monde. D’autres sensations. Oui jamais elle n’avait vécu une telle situation et … elle aimait cela.

Elle devait lui faire confiance pour la suite, incapable qu’elle était  de pouvoir bouger.

« Sors ta langue »

« Plus que cela »

Elle sortit sa langue, la pointa vers le son de sa voix.

Il l’aspira. Sa bouche était chaude.

Il dégagea son étreinte.

Comme elle ne pouvait le voir, il se mit à genoux devant elle.

Il approcha sa langue de son sexe inondé de liqueur.

« Ne bouge pas, ne jouit pas, tu connais le prix à payer »

Ses mains écartèrent les lèvres trempées. Sa langue chercha le clitoris qui pointé, là tout en haut. Il glissa dessus, lécha, titillant ce sexe qui lui appartenait.

Elle ne put se retenir, son bassin bougea d’avant en arrière sur le bord du bureau.

Le plug la sodomisait. Les boules vibraient. La langue de son Maître allait venir à bout de sa petite résistance…

Elle hurla, elle jouit…jamais non jamais elle n’avait vécu cela.

 

Une main s’abattit sur son épaule.

Il allait la retourner et la corriger, elle le savait désormais.

 

Une petite voix arriva à son cerveau « Madame, madame, nous sommes arrivés …vous allez bien ? »

 

La main la secouait en douceur. Elle ouvrit les yeux, le bandeau … était parti.

« Madame, vous êtes seule dans le compartiment. Vous êtes arrivée. Terminus, il faut sortir maintenant

L’agent SNCF était une femme jeune, d’allure sympathique. Ses yeux clairs sondaient en elle, la raison de son malaise, le pourquoi de l’oubli de l’arrêt. Son regard fixait sa main, glissée là sous les plis de son manteau, entre ses jambes.

 

Elle rougit …reprenant ses esprits, elle regarda les quais désertés depuis son arrêt manqué.

Déserts mais tout au fond, là bas, près de l’escalator, un homme grand, une allure fière, il n’avait pas l’air d’ici …

 

 
Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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