Lundi 26 mai 1 26 /05 /Mai 13:46

 

Douceur de Vivre.

Mai. Joli mois de mai sur la Côte d’Azur. Une température idéale, une lumière féerique, la mer bleu et le sable déjà chaud. A cette saison, la Côte d’Azur parée de ses plus belles couleurs reçoit, tout le gotha planétaire pour deux RDV mondial des plus médiatisés, le Festival de Cannes et le Grand Prix de Formule 1…
C’est cette saison qu’il aime, si particulière, qu’il avait choisi pour la punir.
Une convocation pour deux jours de dressage, là dans son élément. Elle avait reçu le message et accepté la sentence. Elle viendrait, apprêtée selon ses ordres, docile et résignée, avec au fond d’elle cette peur et cette envie qui ne la quittaient plus depuis des jours et des jours.

Elle avait parcouru les boutiques pour trouver les tenues et accessoires qu’il Lui avait imposés. Elle avait dû forcer sa timidité pour les acheter. Elle avait dû ruser pour les cacher jusqu’au jour J, et ce même jour, passer les filtres de sécurité de Roissy Charles de Gaule. Enfin, arrivée tant attendue à l’aéroport Nice Côte d’Azur.

A la descente, la lumière et la chaleur. La foule aussi, les paparazzi à chaque avion 24/24 heures guettant une arrivée de stars. Elle n’en mène pas large dans cet environnement où tout est inconnu. Le GSM vibre. Un SMS de Lui. « Bienvenue chère Soumise. Je t’attends hall 3, si tu es conforme. Demi-tour dans le cas contraire, une navette rentre sur Paris dans 35 minutes ». Comment pourrait-il en être autrement ? Si son Maître savait combien cette rencontre était importante pour elle, il n’aurait même pas évoqué ce retour prématuré … oui elle était « conforme ». Sa jupe noire fendue, ses bas noirs, ses escarpins hauts tout neuf, ses seins sortis sous son soutien gorge roulé (peu confortable d’ailleurs), son string ôté dans l’avion et ses boules de Geishas mises en place. Oui elle avait appris les codes. Sa valise récupérée, elle marcha vers le hall 3, tout au fond de l’aérogare.

Elle le vit de loin. Sa taille haute, son allure classe, un brin « frime » qu’il faut assumer. Costume de marque en flanelle gris clair, enfilé sur un Tee Shirt noir moulant Armani. Lunettes noires « star system ». Bronzé déjà. Beaucoup. Elle le trouvait craquant. Elle pensa immédiatement que pour une initiation SM elle aurait pu tomber plus mal…Il ne bougea pas lorsqu’elle s’approcha. Elle devinait son regard, derrière les Ray Ban, qui scannait déjà son allure, cherchant le manquement à ses ordres, mais tout à son rôle elle parla la première un peu intimidée dans ce hall fréquenté « Bonjour Maître, Votre soumise est à votre service ». Elle lui pris la main, puis la porta à sa bouche suçant avec docilité un à un tous ses doigts. Elle vit à son sourire qu’il appréciait son dressage à distance. « Sors-moi ta langue » Lui dit-il. Elle s’exécuta. S’approchant d’elle, il pris sa langue et l’aspira, la mordilla, puis sans relâcher son emprise il commença par caresser ses courbes de ses mains. Elle se sentit tout d’un coup prisonnière …de sa bouche. De son Maître. Un ravissement, un plaisir qui immédiatement la fit mouiller sur ces boules qui vibraient. 

« Suis-moi » lui dit-il, se dirigeant vers le parking. Au bout de l’allée en fleurs, attendait un cabriolet Mercedes, petite attention qui Lui avait promis. Les sièges en cuir étaient accueillants, et la vue du ciel bleu azuréen l’enchantât de suite. Une pression sur ON et le V6 AMG fit entendre le feulement de ses 300 CV, mais c’est en silence en douceur qu’ils rejoignirent la Promenade des Anglais. Son Maître jouait le guide haut de gamme. Un mot, une histoire sur chaque point de vue, chaque tranche d’Art qui animait cette Côte d’Azur mythique. Il aimait cet endroit, il le connaissait et semblait si … heureux. Elle rêva qu’elle était un peu pour quelque chose dans cette euphorie qui les entourait. La mer à droite, les Palaces à gauche, ce cabriolet « show car » qui cruisait au son d’un vieux Elvis Presley en sourdine. Elle se sentait belle, elle savait que les automobilistes roulant à côté la regardaient, son décolleté était impressionnant et ses seins sortis pointés à même le tissu fin plaqué par les remous d’air.

Ils quittèrent la Promenade des Anglais pour rejoindre la basse corniche. La foule se faisait plus lointaine, les points de vue s’élevaient. Magnifique. Elle pensa à ces golden 60’ où les amants du monde entier venaient ici se rejoindre et parcourir la Riviera entre Cannes et Monaco en Aston Martin, Jaguar ou Ferrari d’époque. Elle en était. Sa voix la fit émerger de ses rêves. « Ecartes tes jambes et remonte ta jupe maintenant ». Elle le fixa et s’exécuta. Sa main droite quitta le volant et la pénétra violemment. Elle était moite, humide, coulante…Il la fouilla longuement au feu rouge, fixant le conducteur arrêté à sa gauche. Elle s’en aperçu et cette gêne augmenta son envie.

Il démarra, appuyant d’un coup sec sur l’accélérateur, semant l’auto en quelques secondes. Seuls à nouveau, Il lui ordonna d’ouvrir la boite à gant. Un plug de plexi transparent, de taille respectable attendait dans on coffret.

« Tu es punie, n’oublies pas. Tu vas mettre ce plug, ici même, en roulant ».

Elle était gênée. Très. Elle n’avait jamais fait cela, encore moins, à l’air libre coincée dans un cabriolet haut de gamme et offerte partiellement aux regards des passants.

Elle hésita. Il insista avec fermeté. Ils roulaient maintenant au pas, du fait de travaux… et elle se souleva. Son visage fit une grimace. Intérieurement il appréciait sa gêne et ses efforts. Elle était à ses ordres. Enfin, elle le fixa, le regard victorieux. « C’est fait Maître ». Il la saisit par les épaules et avec force l’enfonça dans sur son siège… elle poussa un petit cri. Lui ordonnant de s’écarter à nouveau, il glissa sa main sous sa jupe et jugea de cette pénétration anale. Tout était en place. « Très bien, ma chère soumise. Te voilà pleine par tes deux orifices … il te t’en reste un à combler. Fais-le maintenant. ».

Elle comprit son ordre, et se penchant vers Lui, elle dirigea sa bouche vers ce sexe qui tendait son pantalon. Elle était lovée contre Lui pour éviter qu’on la devine en roulant. Elle le prit et se mit à sucer doucement ce sexe qu’elle adulait. Vu de l’extérieur, personne n’aurait pu se douter de la scène.

« Bien tu es docile, mais il faut en terminer avec ta punition ». Il la retira, et se dirigea vers un emplacement magique en surplomb d’un golfe somptueux. Il arrêta la Mercedes et descendit.

«  Viens ». Lorsqu’elle sortit, son sourire se figea lorsque le plug la força dans son mouvement. Il l’aida et la plaça devant Lui. Contre ce parapet en vieilles pierres recouverts de plantes grimpantes. « Mets les mains sur la tête, je veux sentir tes seins plus haut encore ». Elle pensa à sa position ridicule, mais jugea que l’endroit était peu fréquenté. Elle ferma les yeux pour ne pas voir…

Il caressa les seins. Tétons tendus. Sa main droite descendit vers sa chatte. Son bras gauche la tirait vers lui. De son genou il appuya sur le plug. Elle gémit. La douleur était légère, le plaisir déjà intense. «  Je veux sentir tes hanches rouler sur mon genou, et enfoncer encore et encore ce plug en toi, je veux qu’il cogne contre tes boules pendant que je m’occuperai de ton clitoris ».
Elle était dans un ailleurs. La chaleur, le soleil qui chauffait son visage, ses bras noués sur sa tête, cette odeur d’essences méditerranéennes mêlées au sel de la mer juste là…ses bras, ses mains.

Il commença à la branler doucement, s’assurant qu’elle poussait sur son plug. Puis, il découvrit ses cheveux et embrassa sa nuque moite, en caressant de sa main gauche ses seins qu’il sortit entièrement du chemisier. Le plaisir ne se fit pas attendre. Elle mourait d’envie.

Il sentit son sexe en fusion et lui rappela les consignes apprises lors de la première séance.

Elle prononça les mots lui demandant la permission de jouir. Elle était en transe. Son corps exécutait une danse tribale imprimant à ses hanches des mouvements saccadés qui contrastaient avec le calme de son Maître.

« Mais tu es punie, chère soumise, donc je ne t’autoriserai à jouir que lorsque nous serons rejoint par un véhicule …et si tu ne peux tenir je te ramène immédiatement à l’aéroport ».

Ses doigts se firent plus précis, la pénétrant et alternance avec ses caresses clitoridiennes apprises auprès de tant de femmes. Elle supplia, gémissant sous ses doigts, ses mains, son anus dilaté. Elle pria …car elle sentait qu’elle ne pourrait plus se contrôler.

Au loin, un petit bruit strident … un scooter montait péniblement la côte. Il arriva à leur niveau et le conducteur, un jeune italien à la peau dorée, klaxonna, sourire aux lèvres, hurlant « E viva la dolce vita ! ».

Il sourit et lui murmura à l’oreille « tu peux jouir chère soumise ». Son cri résonna contre la corniche. Il se prolongea jusqu’à ce que ses doigts se retirent.

Il la retourna. Son visage était animal, superbement conquise sous ses cheveux collés par la chaleur et le plaisir. Il savoura cet instant. Elle Lui appartenait. Il aurait le temps plus tard, pour Lui, pour son dressage.

Elle souffla, son regard était pour Lui, que pour Lui son Maître.

Elle compris à cet instant toute la magie de la Dolce Vita.


The End
TESAMO 

Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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