Mercredi 23 décembre 3 23 /12 /Déc 08:32

Corée. Le pays des matins calmes. 

Ambiance moite, dès la descente de l’avion. Soleil rouge et bas.

L’express qui conduit dans Séoul est rapide. Le trajet marque la fin de l’anglais international et des alphabets latins. Il lui faut rapidement se familiariser avec ces signes purs, logiques mais si différents. On apprend l’anglais en Corée, mais par pudeur on le parle peu. Il est rarement présent sur les panneaux indicateurs, se repérer devient un Art.

L’odeur du Kim chi frappe ses narines à la sortie de la gare. Elle ne le quittera plus durant tout ce temps passé là-bas. Les gens sont d’une courtoisie extrême, mais la ville déshumanisée vit frénétiquement. Il observe les lieux, il prend ses premiers repères visuels, olfactifs. La limousine noire l’arrête devant la porte du Renaissance Hôtel. Le Palace qui l’accueille est aux normes occidentales. Il en a besoin après ce vol éprouvant et cette mission qui l’attend. Dans 48 heures il va se fondre dans cet environnement nouveau. Pour l’immédiat, il choisit une suite mais opte aussitôt pour la Korean attitude au confort local.

L’espace est immense, ambiance dépouillée, meubles bas, laqués noir. Le sol est recouvert d’un papier huilé ou passe le chauffage. Pas de lit, une grande natte roulée, un écran géant en multi langues et une connexion haut débit. L’endroit est parfait. Il prend une douche, pendant que la femme de chambre mise à sa disposition, défait sa valise et s’occupe de défroisser ses affaires.

Il dispose de quatre heures pour se rendre à son premier contact. Une manifestation caritative en honneur au dernier rapprochement Nord/Sud. Smoking impeccable de rigueur.

Il sort rapidement de la salle de bain, drap de bain autour de la taille, peau hâlée et musculature travaillée, son odeur signé Azzaro le précède. La femme de chambre est encore là. Surprise, et gênée, elle fixe le sol et recule vers la porte d’entrée en bafouant des mots qu’il ne comprend pas encore. Ses joues deviennent rouges lorsqu’elle passe à proximité de lui, sa petite taille apparaît minuscule devant la sienne.

Il ressent son trouble et d’instinct il sait qu’à cet instant tout est possible…Il sourit en dissipant rapidement une petite pensée érotique. D’abord la mission à initialiser, ensuite il aurait du temps durant la phase d’observation. Il règle sa montre. Dormir deux heures, pour donner le change tout à l’heure, et se remettre en tête les paramètres de sa mission. La ville est déjà dans la pénombre quand il descend les stores. La fatigue et ces images mentales de plaisirs interdits asiatiques ont rapidement raison de lui.

 

20 heures. Le City Hall est bien gardé. Les gardes du corps privés côtoient les militaires encadrant des dignitaires et officiers de haut rang. La Corée vit depuis des années au rythme d’une explosion économique sans précédent et d’un état de guerre permanent contrôlé par les Etats-Unis.

Le contact est vite établi. Elle est là conforme à sa description. Une superbe coréenne de grande taille. Son allure et certains traits trahissent ses origines. Elle est née d'une union entre une beauté locale et un G.I américain. Son anglais est parfait. Elle est magnifique dans son fourreau de soie noire à col mao, qu’on devine porté à même la peau. Elle s’appelle Anyong, bienvenue en coréen. Parfaitement à l’aise dans ce lieu, elle l’introduit auprès des personnes clefs qu’il doit mobiliser. Elle a fait un excellent travail de préparation. Dès ce soir, son réseau est activé au profit des objectifs qui sont les siens. Un temps précieux est gagné. Il peut s'accorder un petit break. C'est avec une sourire charmeur et témoignant sa satisfaction qu'il propose à Anyong de faire connaissance autour d’un verre. Acceptant sa proposition, elle passe devant lui pour rejoindre le Bar. Le balancement de ses hanches est divin, fait de grande classe et de provocation. Tronquant son sage verre d’eau plate contre une coupe de champagne frappé, il observe en connaisseur ces seins menus qui pointent sous la soie fine. Il repère immédiatement la présence peu banale de deux fines lanières qui relient les tétons turgescents. Il apprécie son maintien, son port de tête, ses gestes parfaitement assurés, résultat d'une éducation sans doute sévère et irréprochable. Elle est désirable, elle le sait, mais étrangement ce n'est pas le seul signal qu'Anyong renvoie à qui sait le décrypter. Cette femme superbe semble aussi prête à s'offrir. S'offrir totalement, différemment de toutes celles qu’il a connues. Il ressent là une émotion nouvelle pour lui, troublante, malgré sa longue expérience des femmes.

 

 

Anyong ressentit ce trouble et osa se dévoiler un peu. "Ces fines lanières sous cette robe sont des Liens bien plus solides que des chaines. Elles sont un signe de ma condition ici. Je les offre à celui qui saura tenir les rennes et le suivrai alors dans le moindre de ses désirs".
Il avait connu bien des femmes, dans des pays variés, mais peu avait ce cran de se donner ainsi à la portée d'un Homme. Il avança sa main sur son sein. Elle trembla à son contact. il remonta ses doigts jusqu'à cette pointe dressée et gonflée par ces petites pinces qui les enserraient. Il suivit la fine chaînette qui descendait vers son entre-jambe. Il n'avait jamais vu pareil bijou intime. Lorsque sa main s'approcha de son bas ventre, instinctivement Anyong se cambra et ouvrit ses cuisses. Un rituel répété des dizaines de fois sans doute. Son Kimono était si serré qu'elle se trouvait entravée. Elle le remonta doucement découvrant une paire de bas superbes gainant des jambes magnifiques. Un tatouage ornait sa cheville. Son bassin se mis doucement à onduler sur son siège. La fixant fermement il glissa plus en avant sa main sur cette autoroute du plaisir. Il trouva la fin de la chaînette, qui enserrait son clitoris lui aussi gonflé par cette tension intime. Il l'évita, écarta doucement ses lèvres et pénétra ses chairs offertes en plongeant son regard sombre dans le sien. Instinctivement elle ferma les paupières et baissa la tête. Ses jambes s'ouvrirent d'avantage...sa chatte se fit brûlante et glissante. Il l'inspecta de ses doigts connaisseurs et lorsqu'il eut repéré ses zones érogènes qu'il connaissait, il retira sa main. Elle la saisit, porta à sa bouche ses doigts humides, qu'elle suça avec volupté. Cette caresse buccale était d'une infinie douceur et d'un érotisme rare. "Vous serez mon Maître pour cette soirée, accompagnez-moi je vous en prie dans un lieu plus propice à ma condition ..."
 

 

Il n’hésita guère, Anyong était magnifique et son Jet Lag était dissipé. Il avait affronté des épreuves, bien plus terribles. Il se leva, et passa son bras à sa taille. Il sentait à travers la soie, une musculature parfaite prête au combat comme pour l’amour.

 

Le taxi les conduisit au travers les ruelles étroites, suivant les indications d'Anyong. Cette ville était étonnante. Elle offrait à qui savait voir, des facettes bien différentes d'un quartier à l'autre, une alliance de tradition et de modernité. Il laissait aller son esprit pour en capter les subtilités, et s'imprégner de cet environnement. Mais cet exercice naturel habituellement lui était difficile ce soir, ses pensées divaguaient en fixant mentalement ce corps de femme qu'il découvrait à ses côtés. Anyong avait largement découvert ses cuisses, et remonté son Kimono sous ses fesses. Elle avait ouvert les boutons qui serraient sa veste sous ses seins. Elle était en effet totalement offerte, disponible, pour lui qui ce soir avait répondu à sa demande.

Le taxi roula puis s'arrêta devant une porte sombre, Séoul avait laissé place à Songtan, au fond d’une impasse déserte. Aucune indication, aucune animation. Elle descendit la première et appuya sur la gâche électrique. Il repéra le black-eye qui contrôlait leur présence. Pas un mot ne fût échangé, mais la porte s'ouvrit.

 

Anyong entra la première. Un long couloir feutré, faiblement éclairé, puis un petit comptoir avec un hôte. L'échange en coréen lui était interdit, mais  il tendit à Anyong une petite boite et les laissa passer.

 

Anyong l'entraîna dans une petite alcôve, et le fixant elle se mit à défaire son Kimono qui glissa au sol. Elle était magnifique. Un corps superbe, imberbe, musclé et mis en valeur par ses bijoux corporels qu'il découvrait vraiment. Des pièces d'une rare beauté, sans doute anciennes, traditionnelles. Elle se mit à genoux devant lui, et lui tendit la boite, tout en courbant l'échine et rangeant ses cheveux sur son épaule gauche. Il observa ainsi quelques secondes, ce corps à ses pieds, une sculpture vivante, une œuvre d'Art faite de chair et de sang. Il imagina son esprit, cette force de caractère qui la rendait grande ainsi agenouillée. Il eut envie d'elle, envie de la relever et la plaquer dans ce coin d'alcôve. Mais il avait compris que ce n'était pas le moment. Alors il ouvrit avec précaution, la boite offerte, et vit dans la pénombre un collier de cuir travaillé et gravé de dizaines d'idéogrammes coréens. Il s'en saisit, frôla la peau, la sentit. Le collier renvoyait l'odeur suave d'Anyong. Il était sien, elle avait dû le porter des dizaines de fois.

« Permettez Maître, acceptez mon offrande, nouez ce collier autour de mon cou, il signera mon appartenance pour cette soirée ».

Il n'avait jamais fait cela à un être humain. Il hésita, mais Anyong ne bougeait plus, attendant son geste. Il ceintura ce cou blanc, repérant le cran marqué. Ce collier était parfaitement ajusté et assorti aux pinces intimes. Une parure antique, parure d'esclave, venue du fond des temps. Il imagina les signes gravés sur le cuir et le métal. Ces femmes qui avant elle avait été prises ou s'étaient offertes à des Maîtres. Lui maintenant tenait cette laisse, nouveau maillon d'une longue chaine. Il ressentit, une force nouvelle, quasi mystique. Son cerveau se remplit immédiatement d'images nouvelles, de plaisirs interdits, sa libido s'accélérait...et il tira sur la laisse à la découverte de ce lieu étrangement attirant.

 

De salles en salles, de salons en salon, des ombres se mélangeaient.

Des cris, des bruits fusaient.

Des mises en scène aux parfums démoniaques.

Des langues inconnues claquaient des ordres secs. De l’anglais parfois.

Un tourbillon l’emporta.

 

Anyong ne tremblait plus. Elle savait que ce Maître occidental serait à la hauteur. Son instinct ne l’avait pas trompée. Alors se laissant faire, elle dévoila petit à petit une palette de talents inconnus qu’elle avait appris à exécuter de manière précise.

Avec douceur, elle le guidait en lui montrant des voies nouvelles, en laissant apercevoir un univers de possibilités nouvelles. Son plaisir était sous contrôle, il comprit que seule son autorisation pouvait la libérer. Il comprit tant et tant de choses, sans un mot échangé.

 

Caresses interdites.

Plaisirs inavouables.

Elle était dressée à donner aux corps et aux esprits des sensations uniques.

Elle s’y prêtait à merveille.

Elle était une Kanu, une soumise.

Mais une soumise exceptionnelle qui forçait son admiration.

Offrant ses orifices, sa peau, ses libertés, à un Homme, un seul, désigné comme par elle comme Son Maître.

Sa vie ce soir là bascula.

Il su qu’il serait pour de longues années, un Maître.

Un Maître attentif à développer cet Art. A donner à d’autres ce plaisir ultime de se soumettre.

Le transmettre.

En user sans abuser.

Dresser en respectant.

Se donner du plaisir tout en faisant jouir.

Anyong avait ouvert la voie.

Il y en aurait d’autres.

Evidence.

Il revint plusieurs fois à Songtan. Ces Hommes qu’il avait croisé, maitrisaient leurs corps, et celui des femmes bien plus qu’il n’avait imaginé cela possible.

Anyong était une habituée de ces lieux et lui avait ouvert une porte. Dans cet antre, à leur contact il apprit tant et tant de choses. Il développait ses talents et son art. Puis, transféra ses plaisirs ailleurs, changeant d’espace, d’atmosphère. Il devenait meilleur, inventif, plus puissant, plus exigeant. Ils s’éduquèrent plusieurs semaines, Anyong se soumettant plus loin et plus fort. Elle lui offrait son corps, son âme et ses plaisirs, elle lui faisait don de sa douleur, de son âme. Il l’honorait en acceptant de la prendre comme soumise, et chaque fois renouvelant ce pacte, en lui mettant son collier autour du cou, Il  la faisait jouir d’avantage. Elle montait haut, si haut. Il apprenait avec ses réactions la puissance de ce jeu de Domination / Soumission. Les conseils prodigués par ses Maitres de Songtan, lui revenaient à l’esprit et le guidaient.

Il devenait Maitre de ses jeux. Il visait la perfection du geste, du rapport psychologique. Lorsqu’elle de se rhabillait, elle resplendissait, séance après séance de plus en plus. Il sut alors qu’à son tour Il était devenu Maitre. D’Elle et de lui-même.

Et puis, sa mission se termina.

Au jour prévu.

Succès mérité. Succès fêté.

Elle ne vint pas à son départ. Dernier ordre refusé et jamais il ne la revit.

Par son empreinte elle est là. A jamais inscrite au fond de sa mémoire. Divine Kanu.

Un début …pas une fin, un Maitre était né.

 

 

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Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : xFantasmesx
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