sexe, amour, SM

Mercredi 23 décembre 3 23 /12 /Déc 08:32

Corée. Le pays des matins calmes. 

Ambiance moite, dès la descente de l’avion. Soleil rouge et bas.

L’express qui conduit dans Séoul est rapide. Le trajet marque la fin de l’anglais international et des alphabets latins. Il lui faut rapidement se familiariser avec ces signes purs, logiques mais si différents. On apprend l’anglais en Corée, mais par pudeur on le parle peu. Il est rarement présent sur les panneaux indicateurs, se repérer devient un Art.

L’odeur du Kim chi frappe ses narines à la sortie de la gare. Elle ne le quittera plus durant tout ce temps passé là-bas. Les gens sont d’une courtoisie extrême, mais la ville déshumanisée vit frénétiquement. Il observe les lieux, il prend ses premiers repères visuels, olfactifs. La limousine noire l’arrête devant la porte du Renaissance Hôtel. Le Palace qui l’accueille est aux normes occidentales. Il en a besoin après ce vol éprouvant et cette mission qui l’attend. Dans 48 heures il va se fondre dans cet environnement nouveau. Pour l’immédiat, il choisit une suite mais opte aussitôt pour la Korean attitude au confort local.

L’espace est immense, ambiance dépouillée, meubles bas, laqués noir. Le sol est recouvert d’un papier huilé ou passe le chauffage. Pas de lit, une grande natte roulée, un écran géant en multi langues et une connexion haut débit. L’endroit est parfait. Il prend une douche, pendant que la femme de chambre mise à sa disposition, défait sa valise et s’occupe de défroisser ses affaires.

Il dispose de quatre heures pour se rendre à son premier contact. Une manifestation caritative en honneur au dernier rapprochement Nord/Sud. Smoking impeccable de rigueur.

Il sort rapidement de la salle de bain, drap de bain autour de la taille, peau hâlée et musculature travaillée, son odeur signé Azzaro le précède. La femme de chambre est encore là. Surprise, et gênée, elle fixe le sol et recule vers la porte d’entrée en bafouant des mots qu’il ne comprend pas encore. Ses joues deviennent rouges lorsqu’elle passe à proximité de lui, sa petite taille apparaît minuscule devant la sienne.

Il ressent son trouble et d’instinct il sait qu’à cet instant tout est possible…Il sourit en dissipant rapidement une petite pensée érotique. D’abord la mission à initialiser, ensuite il aurait du temps durant la phase d’observation. Il règle sa montre. Dormir deux heures, pour donner le change tout à l’heure, et se remettre en tête les paramètres de sa mission. La ville est déjà dans la pénombre quand il descend les stores. La fatigue et ces images mentales de plaisirs interdits asiatiques ont rapidement raison de lui.

 

20 heures. Le City Hall est bien gardé. Les gardes du corps privés côtoient les militaires encadrant des dignitaires et officiers de haut rang. La Corée vit depuis des années au rythme d’une explosion économique sans précédent et d’un état de guerre permanent contrôlé par les Etats-Unis.

Le contact est vite établi. Elle est là conforme à sa description. Une superbe coréenne de grande taille. Son allure et certains traits trahissent ses origines. Elle est née d'une union entre une beauté locale et un G.I américain. Son anglais est parfait. Elle est magnifique dans son fourreau de soie noire à col mao, qu’on devine porté à même la peau. Elle s’appelle Anyong, bienvenue en coréen. Parfaitement à l’aise dans ce lieu, elle l’introduit auprès des personnes clefs qu’il doit mobiliser. Elle a fait un excellent travail de préparation. Dès ce soir, son réseau est activé au profit des objectifs qui sont les siens. Un temps précieux est gagné. Il peut s'accorder un petit break. C'est avec une sourire charmeur et témoignant sa satisfaction qu'il propose à Anyong de faire connaissance autour d’un verre. Acceptant sa proposition, elle passe devant lui pour rejoindre le Bar. Le balancement de ses hanches est divin, fait de grande classe et de provocation. Tronquant son sage verre d’eau plate contre une coupe de champagne frappé, il observe en connaisseur ces seins menus qui pointent sous la soie fine. Il repère immédiatement la présence peu banale de deux fines lanières qui relient les tétons turgescents. Il apprécie son maintien, son port de tête, ses gestes parfaitement assurés, résultat d'une éducation sans doute sévère et irréprochable. Elle est désirable, elle le sait, mais étrangement ce n'est pas le seul signal qu'Anyong renvoie à qui sait le décrypter. Cette femme superbe semble aussi prête à s'offrir. S'offrir totalement, différemment de toutes celles qu’il a connues. Il ressent là une émotion nouvelle pour lui, troublante, malgré sa longue expérience des femmes.

 

 

Anyong ressentit ce trouble et osa se dévoiler un peu. "Ces fines lanières sous cette robe sont des Liens bien plus solides que des chaines. Elles sont un signe de ma condition ici. Je les offre à celui qui saura tenir les rennes et le suivrai alors dans le moindre de ses désirs".
Il avait connu bien des femmes, dans des pays variés, mais peu avait ce cran de se donner ainsi à la portée d'un Homme. Il avança sa main sur son sein. Elle trembla à son contact. il remonta ses doigts jusqu'à cette pointe dressée et gonflée par ces petites pinces qui les enserraient. Il suivit la fine chaînette qui descendait vers son entre-jambe. Il n'avait jamais vu pareil bijou intime. Lorsque sa main s'approcha de son bas ventre, instinctivement Anyong se cambra et ouvrit ses cuisses. Un rituel répété des dizaines de fois sans doute. Son Kimono était si serré qu'elle se trouvait entravée. Elle le remonta doucement découvrant une paire de bas superbes gainant des jambes magnifiques. Un tatouage ornait sa cheville. Son bassin se mis doucement à onduler sur son siège. La fixant fermement il glissa plus en avant sa main sur cette autoroute du plaisir. Il trouva la fin de la chaînette, qui enserrait son clitoris lui aussi gonflé par cette tension intime. Il l'évita, écarta doucement ses lèvres et pénétra ses chairs offertes en plongeant son regard sombre dans le sien. Instinctivement elle ferma les paupières et baissa la tête. Ses jambes s'ouvrirent d'avantage...sa chatte se fit brûlante et glissante. Il l'inspecta de ses doigts connaisseurs et lorsqu'il eut repéré ses zones érogènes qu'il connaissait, il retira sa main. Elle la saisit, porta à sa bouche ses doigts humides, qu'elle suça avec volupté. Cette caresse buccale était d'une infinie douceur et d'un érotisme rare. "Vous serez mon Maître pour cette soirée, accompagnez-moi je vous en prie dans un lieu plus propice à ma condition ..."
 

 

Il n’hésita guère, Anyong était magnifique et son Jet Lag était dissipé. Il avait affronté des épreuves, bien plus terribles. Il se leva, et passa son bras à sa taille. Il sentait à travers la soie, une musculature parfaite prête au combat comme pour l’amour.

 

Le taxi les conduisit au travers les ruelles étroites, suivant les indications d'Anyong. Cette ville était étonnante. Elle offrait à qui savait voir, des facettes bien différentes d'un quartier à l'autre, une alliance de tradition et de modernité. Il laissait aller son esprit pour en capter les subtilités, et s'imprégner de cet environnement. Mais cet exercice naturel habituellement lui était difficile ce soir, ses pensées divaguaient en fixant mentalement ce corps de femme qu'il découvrait à ses côtés. Anyong avait largement découvert ses cuisses, et remonté son Kimono sous ses fesses. Elle avait ouvert les boutons qui serraient sa veste sous ses seins. Elle était en effet totalement offerte, disponible, pour lui qui ce soir avait répondu à sa demande.

Le taxi roula puis s'arrêta devant une porte sombre, Séoul avait laissé place à Songtan, au fond d’une impasse déserte. Aucune indication, aucune animation. Elle descendit la première et appuya sur la gâche électrique. Il repéra le black-eye qui contrôlait leur présence. Pas un mot ne fût échangé, mais la porte s'ouvrit.

 

Anyong entra la première. Un long couloir feutré, faiblement éclairé, puis un petit comptoir avec un hôte. L'échange en coréen lui était interdit, mais  il tendit à Anyong une petite boite et les laissa passer.

 

Anyong l'entraîna dans une petite alcôve, et le fixant elle se mit à défaire son Kimono qui glissa au sol. Elle était magnifique. Un corps superbe, imberbe, musclé et mis en valeur par ses bijoux corporels qu'il découvrait vraiment. Des pièces d'une rare beauté, sans doute anciennes, traditionnelles. Elle se mit à genoux devant lui, et lui tendit la boite, tout en courbant l'échine et rangeant ses cheveux sur son épaule gauche. Il observa ainsi quelques secondes, ce corps à ses pieds, une sculpture vivante, une œuvre d'Art faite de chair et de sang. Il imagina son esprit, cette force de caractère qui la rendait grande ainsi agenouillée. Il eut envie d'elle, envie de la relever et la plaquer dans ce coin d'alcôve. Mais il avait compris que ce n'était pas le moment. Alors il ouvrit avec précaution, la boite offerte, et vit dans la pénombre un collier de cuir travaillé et gravé de dizaines d'idéogrammes coréens. Il s'en saisit, frôla la peau, la sentit. Le collier renvoyait l'odeur suave d'Anyong. Il était sien, elle avait dû le porter des dizaines de fois.

« Permettez Maître, acceptez mon offrande, nouez ce collier autour de mon cou, il signera mon appartenance pour cette soirée ».

Il n'avait jamais fait cela à un être humain. Il hésita, mais Anyong ne bougeait plus, attendant son geste. Il ceintura ce cou blanc, repérant le cran marqué. Ce collier était parfaitement ajusté et assorti aux pinces intimes. Une parure antique, parure d'esclave, venue du fond des temps. Il imagina les signes gravés sur le cuir et le métal. Ces femmes qui avant elle avait été prises ou s'étaient offertes à des Maîtres. Lui maintenant tenait cette laisse, nouveau maillon d'une longue chaine. Il ressentit, une force nouvelle, quasi mystique. Son cerveau se remplit immédiatement d'images nouvelles, de plaisirs interdits, sa libido s'accélérait...et il tira sur la laisse à la découverte de ce lieu étrangement attirant.

 

De salles en salles, de salons en salon, des ombres se mélangeaient.

Des cris, des bruits fusaient.

Des mises en scène aux parfums démoniaques.

Des langues inconnues claquaient des ordres secs. De l’anglais parfois.

Un tourbillon l’emporta.

 

Anyong ne tremblait plus. Elle savait que ce Maître occidental serait à la hauteur. Son instinct ne l’avait pas trompée. Alors se laissant faire, elle dévoila petit à petit une palette de talents inconnus qu’elle avait appris à exécuter de manière précise.

Avec douceur, elle le guidait en lui montrant des voies nouvelles, en laissant apercevoir un univers de possibilités nouvelles. Son plaisir était sous contrôle, il comprit que seule son autorisation pouvait la libérer. Il comprit tant et tant de choses, sans un mot échangé.

 

Caresses interdites.

Plaisirs inavouables.

Elle était dressée à donner aux corps et aux esprits des sensations uniques.

Elle s’y prêtait à merveille.

Elle était une Kanu, une soumise.

Mais une soumise exceptionnelle qui forçait son admiration.

Offrant ses orifices, sa peau, ses libertés, à un Homme, un seul, désigné comme par elle comme Son Maître.

Sa vie ce soir là bascula.

Il su qu’il serait pour de longues années, un Maître.

Un Maître attentif à développer cet Art. A donner à d’autres ce plaisir ultime de se soumettre.

Le transmettre.

En user sans abuser.

Dresser en respectant.

Se donner du plaisir tout en faisant jouir.

Anyong avait ouvert la voie.

Il y en aurait d’autres.

Evidence.

Il revint plusieurs fois à Songtan. Ces Hommes qu’il avait croisé, maitrisaient leurs corps, et celui des femmes bien plus qu’il n’avait imaginé cela possible.

Anyong était une habituée de ces lieux et lui avait ouvert une porte. Dans cet antre, à leur contact il apprit tant et tant de choses. Il développait ses talents et son art. Puis, transféra ses plaisirs ailleurs, changeant d’espace, d’atmosphère. Il devenait meilleur, inventif, plus puissant, plus exigeant. Ils s’éduquèrent plusieurs semaines, Anyong se soumettant plus loin et plus fort. Elle lui offrait son corps, son âme et ses plaisirs, elle lui faisait don de sa douleur, de son âme. Il l’honorait en acceptant de la prendre comme soumise, et chaque fois renouvelant ce pacte, en lui mettant son collier autour du cou, Il  la faisait jouir d’avantage. Elle montait haut, si haut. Il apprenait avec ses réactions la puissance de ce jeu de Domination / Soumission. Les conseils prodigués par ses Maitres de Songtan, lui revenaient à l’esprit et le guidaient.

Il devenait Maitre de ses jeux. Il visait la perfection du geste, du rapport psychologique. Lorsqu’elle de se rhabillait, elle resplendissait, séance après séance de plus en plus. Il sut alors qu’à son tour Il était devenu Maitre. D’Elle et de lui-même.

Et puis, sa mission se termina.

Au jour prévu.

Succès mérité. Succès fêté.

Elle ne vint pas à son départ. Dernier ordre refusé et jamais il ne la revit.

Par son empreinte elle est là. A jamais inscrite au fond de sa mémoire. Divine Kanu.

Un début …pas une fin, un Maitre était né.

 

 

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Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : xFantasmesx
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Samedi 22 novembre 6 22 /11 /Nov 23:15
Pensées d'après midi brûlantes.
Ce temps te plairait. Il est électrique, violent puissant, noir.
La nuit à 14.00 heures. Un vent qui fait courber les têtes.
L'eau, qui gifle les visages.
Les éclairs qui zébrent la nuit.

Je ferme les yeux et me laisse porter sur mes souvenirs, mon présent, mes pensées pour demain.

Elle est ces Elles croisées ici ou ailleurs, elle est toi, elle est Elle.

Elle a profité de cette pénombre pour mettre 4 bougies, larges comme des queues dressées de faunes.
S'installer au milieu, à genoux sur deux petits coussins japonais.
Nue. Une paire de bas sur sa peau blanche.
Ses longs cheveux remontés.
Un fin collier de cuir noir.
Devant elle un carton blanc avec 5 lettres SLAVE.

Il tourne autour pour admirer les courbes, la posture, ce Don.
Elle attend les ordres.
Elle attend cette délivrance, ce plaisir infini que seul cet abandon total peut procurer.
Elle se lie à ses envies, se place entre ses mains.
Il caresse ce dos cambré, jouant avec ce cul ferme, cette fente déjà humide. Doucement Il remonte l'index mouillé le long de son échine.
Elle frémit. Ses yeux reconnaissants se baissent. Elle saisit Sa main, la baise, puis un à un suce Ses doigts en signe de soumission.
Il sait qu'il devra être le Maître.
Lui ordonner, lui faire faire, puis la faire jouir une, deux, dix fois, jusqu'au bout de cette après midi noire.
Honneur et charge suprême.

Alors il prend ce body marker avec lequel il pourrait tracer des arabesques, des mots magiques ou crus sur cette peau pâle apprêtée pour lui, et au dos du carton blanc, à l'encre invisible, il écrit MASTER.

Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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Mercredi 6 août 3 06 /08 /Août 23:36


SOUMISE O.
REMISE DE COLLIER D’ESCLAVE

SEANCE du 6 AOUT 2008 - PARIS

 



Soumise en position 3, à genoux, mains en avant, visage entre les bras, dos cambré et cul offert.

 

O.

Il y a plusieurs mois tu m’as fait ta demande.

Maître éclairé, tu m’as persuadé que tes rêves les plus intimes étaient tournés vers la soumission. Tu cherchais un Homme supérieur, dominant, un Guide à qui tu t’offrirais sans réserve. Tu le rêvais depuis des années.

Tu m’as choisi pour cela. Rapidement. Sans savoir peut-être.

Trop d’envies contenues.

C’était la bonne période au sortir de plusieurs aventures ou tu avais laissé une partie ton cœur.

 

J’ai accepté cette offrande malgré tes imperfections découvertes au fur et à mesure.

J’ai accepté ta situation de femme partagée.

Tes mots m’avaient touché.

J’avais lu en toi cette envie de renaître plus femme que jamais, en laisse aux pieds d’un Maître.

Tu m’as demandé de te guider, de corriger tes défauts, de te punir lorsque tu ne serais pas conforme à mes directives.

Ma tâche n’est pas facile.

Tu es loin de mes critères.

Tu es parfois encore impulsive, trop timide malgré tes expériences sexuelles multiples.

Tu restes disponible pour ton dressage mais uniquement à temps partiel.

Tu m’as déçu aussi.

Parfois blessé.

Quelque fois j’ai dû fermer les yeux pour ne pas voir la réalité ou pour jouir de toi.  

Et puis …


Semaines après semaines tu as essayé d’avancer, de te corriger, d’entrer dans ton rôle, d’accepter cette condition de soumise à laquelle tu aspirais.

L’homme qui un jour t’a convoqué, qui t’a mise à genoux dans une chambre d’hôtel, encore amant libertin donnant ses premiers ordres, s’est effacé progressivement au profit de l’Etre que tu attendais.

Il s’est imposé à toi doucement par le dressage.

Comme ton Evidence.

Comme ton Ange ou ton Démon.

Comme ton Maître.

 

Tes pensées aujourd’hui sont tournées vers Lui.

Il est ta priorité.

Tu le respectes enfin comme il le mérite et cela te grandit.

Loin des contrats copiés sur le WEB, tu lui as offert un peu de ta chair et une liste d’Or.

Dangereuses obligations, mais dignes de Lui.

Il te reste à accomplir ton destin, reprendre ton corps en main.

Te transformer en soumise dont Il pourra être fier, dont Il tirera du plaisir sans retenue.

 

Je sais aujourd’hui ma chère O. que tu en es capable.

Déjà tu m’as satisfaite et tu m’as donné excitation et frissons.

Je sais que tu iras jusqu’au bout, doucement guidée par cette laisse attachée à ce collier que je te remets aujourd’hui.

 

Il ne s’agit plus d’un simple objet acheté dans la 1er boutique venue, mais d’un objet symbolique de ce Lien que tu rêvais en silence.

 

Ce collier O. tu l’as gagné.

Tu t’es soumise à mes ordres.

Aujourd’hui O. ce n’est pas la fin de ton aventure.

Tu as franchi le 1er cap, tu es début.

Tu n’es plus une novice dont je doutais.

Tu es ma soumise en formation.

Tu es mienne.

Je te corrigerai jusqu’à ce que tu sois MA parfaite.

Intransigeant mais à l’écoute de tes progrès.

Chienne à mes ordres.

Salope à ma demande.

Tous tes orifices, tous tes pores de ton corps, toute ton âme tournée vers ton Maître.

Esclave peuplant les moments de folie que je m’accorde avec toi, je te respecterai pour ce Don que tu me fais.

 

Ce collier ne te quittera plus jusqu’à la fin du Lien sacré.

Jamais.

Il te rattache à ton Maître.

Il est ton Maître.

Esclave tu lui devras un rite quotidien de vénération.

En secret.

Tu le porteras  tous les jours, nue, quelques instants le temps d’une prière à ton Maître, en fermant les yeux et t’imaginant devant Lui prosternée, à genoux, cambrée et croupe offerte. Attendant la punition ou la divine pénétration.

Puis le détachant, tu le lécheras comme si c’était la main de ton Maître, en insistant sur cet anneau d’acier qui t’unit à Lui. Jouant avec ce rond comme avec sa bouche, son gland ou son cul.

Tu le feras.

Gorge serrée, un peu stressée d’être découverte mais si fière de l’accomplir et de te soumettre dans ton quotidien, où que tu sois.

Tous les manquements au rite seront sur ta liste, mais tu en feras peu. Tu en as besoin.

Le lien se nourrit.

 

Tu le porteras aux convocations en privé comme en public.

Tu le porteras lorsque seule, tu éprouveras le besoin de te sentir attachée à ton Maître.

 

Alors maintenant, à genoux, yeux fermé et bouche ouverte, redresse ta tête O.

Je t’offre ce collier.

Tu en connais le prix.

L’acceptes-tu ?

 

Réponse de O. : "Oui je l'accepte"

 

De ta langue de soumise, lèche ce collier devant moi et fait ici à mes pieds ton 1er rite. Imprégnes-toi. Tu t’en souviendras longtemps.


Réponse : O. Lèche le collier.
 

Je referme à cet instant ce collier sur ton cou.

 

Désormais tu es mienne O.
Tu es soumise à mes Ordres.

Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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Lundi 26 mai 1 26 /05 /Mai 13:46

 

Douceur de Vivre.

Mai. Joli mois de mai sur la Côte d’Azur. Une température idéale, une lumière féerique, la mer bleu et le sable déjà chaud. A cette saison, la Côte d’Azur parée de ses plus belles couleurs reçoit, tout le gotha planétaire pour deux RDV mondial des plus médiatisés, le Festival de Cannes et le Grand Prix de Formule 1…
C’est cette saison qu’il aime, si particulière, qu’il avait choisi pour la punir.
Une convocation pour deux jours de dressage, là dans son élément. Elle avait reçu le message et accepté la sentence. Elle viendrait, apprêtée selon ses ordres, docile et résignée, avec au fond d’elle cette peur et cette envie qui ne la quittaient plus depuis des jours et des jours.

Elle avait parcouru les boutiques pour trouver les tenues et accessoires qu’il Lui avait imposés. Elle avait dû forcer sa timidité pour les acheter. Elle avait dû ruser pour les cacher jusqu’au jour J, et ce même jour, passer les filtres de sécurité de Roissy Charles de Gaule. Enfin, arrivée tant attendue à l’aéroport Nice Côte d’Azur.

A la descente, la lumière et la chaleur. La foule aussi, les paparazzi à chaque avion 24/24 heures guettant une arrivée de stars. Elle n’en mène pas large dans cet environnement où tout est inconnu. Le GSM vibre. Un SMS de Lui. « Bienvenue chère Soumise. Je t’attends hall 3, si tu es conforme. Demi-tour dans le cas contraire, une navette rentre sur Paris dans 35 minutes ». Comment pourrait-il en être autrement ? Si son Maître savait combien cette rencontre était importante pour elle, il n’aurait même pas évoqué ce retour prématuré … oui elle était « conforme ». Sa jupe noire fendue, ses bas noirs, ses escarpins hauts tout neuf, ses seins sortis sous son soutien gorge roulé (peu confortable d’ailleurs), son string ôté dans l’avion et ses boules de Geishas mises en place. Oui elle avait appris les codes. Sa valise récupérée, elle marcha vers le hall 3, tout au fond de l’aérogare.

Elle le vit de loin. Sa taille haute, son allure classe, un brin « frime » qu’il faut assumer. Costume de marque en flanelle gris clair, enfilé sur un Tee Shirt noir moulant Armani. Lunettes noires « star system ». Bronzé déjà. Beaucoup. Elle le trouvait craquant. Elle pensa immédiatement que pour une initiation SM elle aurait pu tomber plus mal…Il ne bougea pas lorsqu’elle s’approcha. Elle devinait son regard, derrière les Ray Ban, qui scannait déjà son allure, cherchant le manquement à ses ordres, mais tout à son rôle elle parla la première un peu intimidée dans ce hall fréquenté « Bonjour Maître, Votre soumise est à votre service ». Elle lui pris la main, puis la porta à sa bouche suçant avec docilité un à un tous ses doigts. Elle vit à son sourire qu’il appréciait son dressage à distance. « Sors-moi ta langue » Lui dit-il. Elle s’exécuta. S’approchant d’elle, il pris sa langue et l’aspira, la mordilla, puis sans relâcher son emprise il commença par caresser ses courbes de ses mains. Elle se sentit tout d’un coup prisonnière …de sa bouche. De son Maître. Un ravissement, un plaisir qui immédiatement la fit mouiller sur ces boules qui vibraient. 

« Suis-moi » lui dit-il, se dirigeant vers le parking. Au bout de l’allée en fleurs, attendait un cabriolet Mercedes, petite attention qui Lui avait promis. Les sièges en cuir étaient accueillants, et la vue du ciel bleu azuréen l’enchantât de suite. Une pression sur ON et le V6 AMG fit entendre le feulement de ses 300 CV, mais c’est en silence en douceur qu’ils rejoignirent la Promenade des Anglais. Son Maître jouait le guide haut de gamme. Un mot, une histoire sur chaque point de vue, chaque tranche d’Art qui animait cette Côte d’Azur mythique. Il aimait cet endroit, il le connaissait et semblait si … heureux. Elle rêva qu’elle était un peu pour quelque chose dans cette euphorie qui les entourait. La mer à droite, les Palaces à gauche, ce cabriolet « show car » qui cruisait au son d’un vieux Elvis Presley en sourdine. Elle se sentait belle, elle savait que les automobilistes roulant à côté la regardaient, son décolleté était impressionnant et ses seins sortis pointés à même le tissu fin plaqué par les remous d’air.

Ils quittèrent la Promenade des Anglais pour rejoindre la basse corniche. La foule se faisait plus lointaine, les points de vue s’élevaient. Magnifique. Elle pensa à ces golden 60’ où les amants du monde entier venaient ici se rejoindre et parcourir la Riviera entre Cannes et Monaco en Aston Martin, Jaguar ou Ferrari d’époque. Elle en était. Sa voix la fit émerger de ses rêves. « Ecartes tes jambes et remonte ta jupe maintenant ». Elle le fixa et s’exécuta. Sa main droite quitta le volant et la pénétra violemment. Elle était moite, humide, coulante…Il la fouilla longuement au feu rouge, fixant le conducteur arrêté à sa gauche. Elle s’en aperçu et cette gêne augmenta son envie.

Il démarra, appuyant d’un coup sec sur l’accélérateur, semant l’auto en quelques secondes. Seuls à nouveau, Il lui ordonna d’ouvrir la boite à gant. Un plug de plexi transparent, de taille respectable attendait dans on coffret.

« Tu es punie, n’oublies pas. Tu vas mettre ce plug, ici même, en roulant ».

Elle était gênée. Très. Elle n’avait jamais fait cela, encore moins, à l’air libre coincée dans un cabriolet haut de gamme et offerte partiellement aux regards des passants.

Elle hésita. Il insista avec fermeté. Ils roulaient maintenant au pas, du fait de travaux… et elle se souleva. Son visage fit une grimace. Intérieurement il appréciait sa gêne et ses efforts. Elle était à ses ordres. Enfin, elle le fixa, le regard victorieux. « C’est fait Maître ». Il la saisit par les épaules et avec force l’enfonça dans sur son siège… elle poussa un petit cri. Lui ordonnant de s’écarter à nouveau, il glissa sa main sous sa jupe et jugea de cette pénétration anale. Tout était en place. « Très bien, ma chère soumise. Te voilà pleine par tes deux orifices … il te t’en reste un à combler. Fais-le maintenant. ».

Elle comprit son ordre, et se penchant vers Lui, elle dirigea sa bouche vers ce sexe qui tendait son pantalon. Elle était lovée contre Lui pour éviter qu’on la devine en roulant. Elle le prit et se mit à sucer doucement ce sexe qu’elle adulait. Vu de l’extérieur, personne n’aurait pu se douter de la scène.

« Bien tu es docile, mais il faut en terminer avec ta punition ». Il la retira, et se dirigea vers un emplacement magique en surplomb d’un golfe somptueux. Il arrêta la Mercedes et descendit.

«  Viens ». Lorsqu’elle sortit, son sourire se figea lorsque le plug la força dans son mouvement. Il l’aida et la plaça devant Lui. Contre ce parapet en vieilles pierres recouverts de plantes grimpantes. « Mets les mains sur la tête, je veux sentir tes seins plus haut encore ». Elle pensa à sa position ridicule, mais jugea que l’endroit était peu fréquenté. Elle ferma les yeux pour ne pas voir…

Il caressa les seins. Tétons tendus. Sa main droite descendit vers sa chatte. Son bras gauche la tirait vers lui. De son genou il appuya sur le plug. Elle gémit. La douleur était légère, le plaisir déjà intense. «  Je veux sentir tes hanches rouler sur mon genou, et enfoncer encore et encore ce plug en toi, je veux qu’il cogne contre tes boules pendant que je m’occuperai de ton clitoris ».
Elle était dans un ailleurs. La chaleur, le soleil qui chauffait son visage, ses bras noués sur sa tête, cette odeur d’essences méditerranéennes mêlées au sel de la mer juste là…ses bras, ses mains.

Il commença à la branler doucement, s’assurant qu’elle poussait sur son plug. Puis, il découvrit ses cheveux et embrassa sa nuque moite, en caressant de sa main gauche ses seins qu’il sortit entièrement du chemisier. Le plaisir ne se fit pas attendre. Elle mourait d’envie.

Il sentit son sexe en fusion et lui rappela les consignes apprises lors de la première séance.

Elle prononça les mots lui demandant la permission de jouir. Elle était en transe. Son corps exécutait une danse tribale imprimant à ses hanches des mouvements saccadés qui contrastaient avec le calme de son Maître.

« Mais tu es punie, chère soumise, donc je ne t’autoriserai à jouir que lorsque nous serons rejoint par un véhicule …et si tu ne peux tenir je te ramène immédiatement à l’aéroport ».

Ses doigts se firent plus précis, la pénétrant et alternance avec ses caresses clitoridiennes apprises auprès de tant de femmes. Elle supplia, gémissant sous ses doigts, ses mains, son anus dilaté. Elle pria …car elle sentait qu’elle ne pourrait plus se contrôler.

Au loin, un petit bruit strident … un scooter montait péniblement la côte. Il arriva à leur niveau et le conducteur, un jeune italien à la peau dorée, klaxonna, sourire aux lèvres, hurlant « E viva la dolce vita ! ».

Il sourit et lui murmura à l’oreille « tu peux jouir chère soumise ». Son cri résonna contre la corniche. Il se prolongea jusqu’à ce que ses doigts se retirent.

Il la retourna. Son visage était animal, superbement conquise sous ses cheveux collés par la chaleur et le plaisir. Il savoura cet instant. Elle Lui appartenait. Il aurait le temps plus tard, pour Lui, pour son dressage.

Elle souffla, son regard était pour Lui, que pour Lui son Maître.

Elle compris à cet instant toute la magie de la Dolce Vita.


The End
TESAMO 

Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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Samedi 12 avril 6 12 /04 /Avr 17:42

Rêverie SM dans le train …

 


Comme tous les matins elle avait quitté son domicile, couru vers la gare et monté dans une rame en partance pour Paris.

Une journée comme les autres, sous le ciel gris de cette banlieue qu’elle quittait pour la journée.

Enveloppée dans son pardessus et une tenue passe partout, elle avait appris très tôt à reconnaître les bons emplacements dans le train. Un instinct devenu vital lorsqu’on habite en banlieue parisienne. Choisir une place tranquille, peu exposée aux regards des autres, pour ne pas provoquer.
Un endroit où elle pouvait se sentir en sécurité, se laisser aller à rêver durant le trajet.

Rêver.

Fantasmer.

Laisser ses sens la consumer de l’intérieur.

Sa vie n’était pas triste, bien remplie. Sa sexualité était riche. Un mari adorable, des enfants beaux. Un pavillon agréable.

Elle se sentait désirable, même si son regard sur elle avait changé depuis sa dernière grossesse qui lui avait fait perdre ses formes idéales.

Pourtant il y a avait là, cette envie, profonde. Envie d’autre chose. Quelque chose qu’elle n’avait pas vécu.

Se donner pleinement, à une personne, corps et âme. Devenir « sa » chose. Se sentir dépendante de ses moindres désirs. Ce manque, elle l’avait exploré en lecture, mais ni son mari, ni ses amants n’avaient pu la satisfaire de la sorte.

Elle se sentait prête à affronter cette expérience trop souvent fantasmée. Elle la redoutait aussi, mais voulait aller au bout d’elle même. Se découvrir ou se redécouvrir. Maintenant.

Depuis des semaines et des mois, le désir intense s’était fait frustration. Puis cette frustration était devenue une obsession. Elle le voulait. Elle guettait le Guide, celui qui serait son Maître pour une journée, une nuit, ou autant qu’il l’exigerait.

Cela semblait facile. Un clic dans un site de rencontre et des dizaines de prétendants se seraient manifestés. Sans doute.

Pourtant Elle le voulait autrement. Elle le rêvait.

Lui.

Son Maître. Son tisseur de Lien.

Ses pensées l’enveloppaient, et à chaque fois, ses joues se faisaient roses. Son sexe devenait humide lorsqu’elle imaginait sa première rencontre. Le croisement des regards. Cette voix. Ses ordres. Sa peur ne pas être à la hauteur. De Le décevoir. Sa peur aussi de rompre les équilibres si bien établis de sa vie privée et de sa vie professionnelle.

Une fois elle l’avait approché en rêve. Il était là. Son envie était telle, qu’elle avait dû quitter son siège et la tête basse, elle s’était dirigée vers les toilettes de train, si impudiques car vues de tous, si repoussantes. Là, elle avait senti son sexe couler et elle s’était mise à bander. Moins de trente secondes lui avait suffit pour atteindre l’orgasme, seule dans cette cabine qui vibrait. Elle n’osait plus sortir, tant ses joues étaient rouges. Ce jour là, elle avait imaginé, tout contre elle, derrière, Ses mains lui sortant les seins et lui fourrant le corps.

Elle en avait désormais besoin.

Un besoin vital.

Gare de Noisy. Elle regarde à l’extérieur. La foule comme tous les matins. Les quais franciliens. Les silhouettes grises qu’elle connaît si bien. Les visages tournés vers le sol pour éviter de croiser les regards des autres.
Sur le quai. Là.
Il est là. Une taille haute. Une allure décidée. Un regard droit qui fixe tous les détails de cette scène matinale.

Une classe naturelle qui rompt avec les attitudes soumises aux horaires et à l’insécurité.

L’Homme dénote dans la masse. assurément.

La quarantaine. Une force maîtrisée sous un costume trop bien taillé pour être de cette grande banlieue parisienne. Un teint hâlé, il n’est pas d’ici. Il ne cherche nullement à se fondre. Il domine cette foule du matin, par sa simple présence.

Lorsque la rame stoppe. Il s’avance. Une souplesse naturelle dans ses déplacements. Une marche féline. Un fauve. Oui. La foule le contourne. Il monte dans le train. Il dégage une force cachée qu’on spontanément de défier. Les autres évitent de le croiser du regard et du coude. Scène étrange.

Son compartiment. Il se dirige vers Elle. Il l’a repérée. Petite proie facile au fond de cette rame.

Elle a le ventre serré. Une boule là tout en bas. Elle chauffe intérieurement. Elle ne sait plus où regarder. Le fixer. L’éviter. Elle s’affole. Il vient vers elle. Sans un mot il s’installe face à elle.

Durant de longues minutes, elle parcourt la même page de sa revue. Elle ressent le regard perçant qui la déshabille du regard. Captive.

Elle finit par oser relever les yeux et oser un sourire gêné, mais le regard noir qu’elle croise la magnétise. Elle est stoppée. Trait figé.

Il est beau. Une musculatuare à peine cachée sous son costume ajusté. Un visage fier marqué finement par la vie. Celle qui fait que certains hommes à cet âge ont tant vu, tant vécu, que ces expériences leurs donnent une assurance si …attirante.

Elle le sait, cet Homme est un prédateur. Un chef. Un Maître.

Elle voudrait détacher son regard mais elle ne peut. Il la soumet déjà lorsque enfin elle arrive à détourner ses yeux.

Ses joues sont rouges, son sexe déjà bien mouillé. Elle se sait si peu attirante ce matin. Pourquoi l’a-t-il choisie ? Pourquoi continue-t-il à la fixer ? Elle aimerait être ailleurs et … pour rien au monde elle ne voudrait que cette situation s’arrête. Et si c’était lui ? Son Guide ?

Gare du Châtelet. La foule qui se rue à l’extérieur. Lui se lève calmement. Une dernière fois Il la fixe. Elle aussi doit descendre. Elle se lève. Il contemple la silhouette devant lui, et lui tend une carte.

« Ce soir 18.00 heures. Vous m’appellerez. Vous savez pourquoi.. Jamais Vous ne serez traitée comme je vous traiterai ».

 

Il avait déjà quitté la rame, et marchait loin sur le quai lorsqu’elle pu sortir de sa stupeur. Son corps était en sueur. Son esprit embrumé. Elle se dirigea vers la sortie. Besoin d’air. Besoin de respirer.

Les trottoirs de Paris étaient martelés de milliers de pas à cette heure matinale. Un brouhaha habituellement si familier qui l’apaisait. Mais aujourd’hui elle avait besoin de s’isoler.

Ce café au coin. Juste avant l’entrée banale de son lieu de travail. La commande arrive rapidement, trop vite. Elle a gardé en main sa carte de visite. Elle est là, à côté de la tasse fumante. Elle la fixe. Un portable, un indicatif d’un pays inconnu. Sa voix derrière les chiffres « Vous savez pourquoi » l’avait-il prévenu. Comment savait-il ? Oui, elle savait.

Elle aurait abandonné sur-le-champ sa journée insipide pour le suivre, n’importe où. Dans un hôtel doré comme une alcôve sordide. Il lui aurait pu tout lui demander. Ordonner la soumettre. Oui, aujourd’hui elle était prête à affronter cela.

La peur au ventre mais le sexe en feu.

A cette pensée, elle sentit là entre ses cuisses que l’humidité se faisait liquide. Elle coulait. Elle bandait. Elle avait un visage désormais à fixer dans son fantasme. Lui. A cette pensée ... elle ne put tenir bien longtemps. Trop proche de son but désormais.

Elle s’avança vers les toilettes pour dames. Fermées. Elle osa, il fallait. Un passage rapide dans les toilettes hommes. Un regard discret qu’elle croise. La cabine. Elle s’y engouffre et laisse sa main gauche parcourir ses lèvres intimes enflées, les entrouvrir. Elle sentit son clitoris dur et droit, elle le branla avec force, comme pour se punir elle-même. La délivrance arriva. Un flot chaud l’envahit. Elle sortit. Encore rouge et humide. Elle se mit à courrir pour rejoindre le flot des parisiens en route vers leur nouvelle journée.

Les quelques dizaines de mètres qui la séparaient de bureau, furent profitable. L’air frais désormais était chargé d’une bruine matinale. Se rafraîchir à ce contact. Encore. Ses cheveux étaient perlés d’eau lorsqu’elle franchit la porte du bureau et s’installa devant son PC constamment allumé.

Les heures de sa journée s’écoulèrent doucement.
Trop doucement.
Une à une.
Sans qu’elle puisse se décider avant l’heure de son attitude « ce soir à 18.00 heures vous m’appellerez ». En fait elle savait. Oui elle oserait cet appel. Oui elle le voulait. Oui elle le craignait « jamais vous ne serez traitée comme je vous traiterai … ». Funeste présage, avertissement sans frais ? Elle s’en fichait. Elle était prête. Elle voulait affronter cela. Maintenant. Et son guide, se serait Lui.

 

18.00 heures. Son bureau open space n’est pas encore déserté, mais impossible de téléphoner ailleurs que depuis son poste de travail. La structure métallique et bétonnée de cet immeuble d’affaire muselle les ondes de son mobile dès qu’elle cherche à s’isoler.

Elle était gênée par la promiscuité de son environnement si familier. Ses « collègues » de bureau toujours à l’affût d’un scoop lorsqu’elle appelait.

Elle composa les 14 chiffres du numéro international.

Elle reconnu de suite Sa voix. « Vous êtes au RDV ».

Elle ne put répondre, sa gorge nouée. Comment savait-il que cet appel serait le sien ?

Ses pensées furent brutalement interrompues.

« Parlez maintenant ou raccrochez » La voix était ferme.

Que lui dire ? Ses fantasmes, ses envies, elle ne l’avait croisé que quelques minutes dans un train de banlieue.

« Qui êtes vous ? Pourquoi moi ? » murmura-t-elle.

« L’heure n’est plus aux questions. Parlez ou raccrochez ! » lui répondit la Voix sur un ton impatient.

« Je … Je voudrais …vous rencontrer … »

« Bien. Avez-vous compris le message de ce matin ? » Sa Voix s’était calmée mais restait ferme.

« Je crois … oui »

« Vous croyez ou Vous êtes sûre ? Si Je Vous « rencontre » comme vous dites, Vous m’appartiendrez. Vous êtes prévenue, je ne tolérerai aucune reculade après ».

Ces mots résonnaient comme une sentence. Elle les avait souvent mentalement entendus dans ces rêveries, là dans son train de banlieue, seule contre la vitre de sa place attitrée. Elle savait ce qu’elle risquait. Elle partait dans un chemin, dont elle ne connaissait l’issue. Seul Maître la conduirait. Elle était prête. Elle avait peur. Elle le savait au fond d’elle-même, même si elle redoutait cette échéance.

« Vous avez deux heures pour vous préparer à cette rencontre. Votre corps sera huilé et parfumé pour moi. Vous aurez des dessous noirs neufs. Vous porterez des bas et des escarpins. Vous serez à 20.00 précises dans le hall du King George Palace. Vous demanderez une enveloppe à votre nom. Vous la lirez et suivrez les instructions à la lettre ». La communication cessa brutalement.

Deux heures. Elle avait deux heures pour entrer dans son fantasme ou regagner en courant la gare du Châtelet fermant cette porte à jamais.

Deux heures. Un coup de fil au salon de beauté, un passage chez Yoba pour acheter cet ensemble lingerie qu’elle avait repéré. Deux heures et elle saurait.

 

 

A 20 heures elle se trouva dans le hall du grand Hôtel Parisien. Elle poussa la lourde porte le coeur battant. Elle se dirigea d’un pas hésitant vers le comptoir d’accueil sur ses escarpins Jimmy Choo neufs. Elle ne savait pas réellement ce à quoi s'attendre et pourtant, elle ne reculerait pas. Plus maintenant.

Elle demanda l’enveloppe à son nom, Elle est prête à vivre son fantasme, traverser son rêve quoiqu’il puisse lui en coûter.

L'hôtesse lui tendit une enveloppe d’un air convenu, scénario répété souvent sans doute. Mais pour elle c’était une première fois. D'une main tremblante, elle la prit puis l'ouvra.

Quatre mots d’écriture manuscrite. Des lettres, fines et acérées. Elle lut "Suite 202, entrez et patientez" . Elle saisit la carte magnétique glissée à l’intérieur qui lui permettront d'accéder à son plaisir. Elle pénétra dans l'ascenseur, son corps brûlant appelait au sexe, à l'homme, elle ne pouvait plus reculer, elle touchait maintenant du doigt ce qu'elle a si souvent fantasmé.
Devant la porte, elle prit une grande bouffée d'air avant de rentrer. La carte glissa sans bruit et la porte s'ouvra dans un petit clic, un premier pas, puis elle se lance définitivement, elle referme la porte, avance un peu plus dans la suite luxueuse, un peu éblouie par ce genre de chambre qu'elle ne connaissait pas. Elle ne remarqua pas de suite, le corps puissant de son Maître dans l'encadrement de la porte fenêtre...

Lui l’observait. Comme un fauve juge sa proie, comme le marchand d’hommes son prochain esclave. Sans un mot il détailla ses gestes, sa tenue, il remarqua qu'elle avait suivi son ordre elle portait de hauts escarpins qui lui galbait merveilleusement la jambe et remontaient ses fesses. Les bas soyeux brillaient avec la pénombre du soir, sa robe légère noire, laissait deviner sa poitrine, ses formes généreuse et sensuelles.

"Fait glisser ta robe". La voix. Ferme mais calme qui fusait dans le contre jour. Surprise elle sursauta, et vit cet homme grand, beau et l’allure fière. Il était là.

Elle n’hésita qu'une seconde avant de s'exécuter.

La robe était à ses pieds, découvrant son corps de femme. Sa nouvelle parure la mettait en valeur. Il passa derrière elle « ne bouge plus » ordonna dit-il. Il glissa ses mains sous les bonnets tendus et sortit doucement ses seins de la guêpière. Ils étaient tendus, pointés, superbes. Puis Il descendit ses doigts sur sa taille, et roula son string, pour découvrir son cul. Il s’arrêta, créant une entrave entre ses jambes et remontant ses fesses. Elle croisa son regard. Ses yeux brillaient, elle devait être désirable selon ses canons.

Cela ne la rassurait pas vraiment. "Maintenant passe dans la pièce d'à coté"....

 

Le vestibule s’ouvrait sur une chambre, un lit immense, une commode Louis XVI, un bureau, deux fauteuils. Le bureau était devant une grande porte-fenêtre illuminée des lumières de Paris. Sur la commode, un plateau en argent et deux immenses verres dégustation remplis d’un liquide doré. Dans le sceau à glace, un Pouilly Fumé un millésime d’exception, de ceux qui laissent ce petit goût « pierre de fusil » dans la bouche. L’I POD raccordé sur la base Apple laissé entendre l’album « As if to nothing » de Craing Amstrong. Ce romantisme lui est apparu comme un peu décalé dans les circonstances.

 

Il s’approcha du plateau et pris un verre. Elle avança sa main.

«  pas maintenant » lui dit-il. Sa voix était sans appel.

Son bras retomba aussitôt, honteuse d’avoir osé.

Il s’installa dans le fauteuil Louis XVI recouvert d’un velours noir très mode.

« Tu es venue ici en femme libre. Tu peux repartir. Maintenant. Si tu restes, tu m’appartiendras, corps et âme jusqu’à ce je décide de rompre le Lien que je vais nouer autour de toi. Ce Lien sera si puissant que tu respireras parce que je t’y autoriserai, que tu penseras parce que je t’en donnerai l’ordre. Ce Lien te fera mal, tu seras contrainte d faire des choses que tu haïs. Tu regretteras ce choix, mais  tu jouiras comme jamais tu n’avais joui auparavant. Un jour je briserai le Lien. Ce jour là ,tu seras à nouveau libre. Pourtant tu ne fêteras pas ta condition retrouvée. Mes punitions, mes consignes, mes convocations te manqueront. Tu pleureras. Voilà ce que je t’offre. Pars ou reste mais tu sais »

jamais on ne lui avait parlé comme cela. Elle devait décidé, mais son choix était fait.

« Je … je reste » arriva-t-elle à murmurer.

« Bien, je vais t’apprendre à te présenter à moi, puisque à compter de ce moment, ton corps est à moi. Lorsque je te convoquerai, tu seras toujours habillée suivant mes consignes. Sauf ordre contraire, lorsque tu m’attends quelque part, c’est comme tu es là que je te veux. Les seins à l’air, ton sexe et tes fesses ouverts pour ton Maître. A mon ordre tu te soumettras. Je vais t’enseigner à le faire. Viens à genoux maintenant, là devant moi ».

Ses mots, ses phrases étaient dites sur un ton qui sans être autoritaire ne laisser planer aucun doute sur leur caractère non négociable.

Elle s’avança entre ses jambes, à genoux.

« Baisse la tête et soumets-toi » lui dit-il.

Elle mis sa tête entre ses bras posés au sol. Sa croupe offerte, ses seins affleurant le sol.

« Ecarte-toi, je veux voir ton cul et la chatte »

Ses mains commencèrent à l’explorer. Il sentit son sexe mouiller lorsqu’il le pénétra et qu’il fit jouer les poids des boules de geishas. Il palpa ses seins lourds, il semblait les apprécier. Il fouilla son cul, avec un puis deux doigts.

« Lèche et nettoie » lui ordonna-t-il.

Elle se redressa, et eu un petit haut le corps lorsque sa bouche fut remplie par ses doigts. Elle sentit son odeur la plus intime, sa propre liqueur mais la chaleur de ses doigts dans sa gorge l’excitait. Elle suça un à un les doigts qu'il lui présentait.

«  Bien. Très bien. Tu es docile. J’aime cela »

Il défit doucement sa ceinture. Elle était face à lui magnétisée par ce geste.

« Regardes bien cette ceinture, elle sera ton cauchemar les jours de punition. Elle te fouettera au sang quand tu le mériteras, ou simplement si j’en ai envie. Mais regardes et sens là, elle va de te donner du plaisir ».

Elle observa avec minutie la ceinture q’elle venait de défaire. Une superbe pièce d’un grand gantier italien, les coutures impeccable soulignaient le travail de la peau. Une odeur de cuir tanné, discrète mais tenace emplit ses narines lorsqu’elle approcha son visage.

Il fit passer sa ceinture au-dessus de son dos, puis la glissa entre son sexe et le string baisé.

Il la tendit d’un coup. Elle pénétra sa fente et se ficha entre les lèvres de son sexe.

Le mouvement la fit tressaillir. Elle mouillait tellement qu’elle vit la ceinture s’humidifier lorsqu’il la tira en avant et en arrière. Fermement, mais avec doigté, ses lèvres s’ouvraient à son passage, son clitoris bandait et la ceinture le caressait.

Elle ne put laisser échapper un grognement de plaisir.

«  Retiens-toi » Lui dit-il. « Apprends à canaliser tes émotions pour qu’elles soient utiles à mon plaisir ; c’est comme cela que le tien grandira »

Tout en lui parlant à l’oreille, il continuait à la branler avec sa ceinture.

Elle avait compris les mots, mais elle n’avait guère l’habitude de se retenir …

Son orgasme arriva vitre, trop vite.

Elle cria.

« Je ne t’avais pas autorisé, tu vas être punie, soumets-toi »

Il dégagea la ceinture, pendant qu’elle reprenait sa pose prostrée devant lui. Elle se sentait coupable mais au fond d’elle la chaleur dégagée par cet orgasme avait été d’une rare intensité. Elle pensait de rien regretter tant cela avait été si bon.

Lorsqu’elle sentit la première morsure du cuir sur son cul. Elle changea d’avis.

«  A chaque coup tu remercieras ton Maître te t’éduquer »

Sa gorge ne pouvait parler. Le plaisir présent quelques secondes auparavant. Cette brûlure et cette consigne.

Le second coup fut d’une grande intensité.

Elle cria et repensa de suite aux paroles « Merci … Maître ».

Il arrêta la punition.

Il fit une pause, but une gorgée de vin et l’observa. Il contempla les marques rouges sur son

cul si pâle. Il écoutait son halètement, étouffé par cette tête enfouie dans les bras posés au sol devant lui. Une soumise en devenir.

 

Les minutes passèrent. L’attente pour elle.

Il se leva et passa derrière elle.

Il engouffra trois doigts dans son anus offert. Le sphincter était serré.

« Tu as besoin d’être élargie pour me recevoir un  jour confortablement »

Il ouvrit le tiroir du bureau. Elle entendit un bruit. Il lui présenta sous le nez un Plug de taille moyenne.

« Commence avec celai »

Comment faire ? Elle saisit l’objet, le pesa, remarqua qu’il n’était pas lubrifié. Elle hésitait

« Obéis » lui ordonna t-il brutalement.

Elle essaya de faire rentrer le Plug anal, mais tout son être résistait.

Il poussa d’un coup sec. Elle cria.

Cette chose était en elle, pas vraiment à fond, mais cette présence était « déroutante », douloureuse et étrange. Le plug touchait les boules de geishas, à chaque mouvement les deux objets tressaillaient au fond d’elle...

« Relève-toi »

Elle avait du mal à le faire. Les genoux un peu endoloris, les sex-toys qui a dilataient…

Il la prit par le bras, la leva.

Il la fit reculer jusque derrière le bureau. Il la poussa contre. Lorsque son cul toucha le bois froid, elle sentit le plug la pénétrait d’avantage. Elle s’agrippa aux bords du bureau.

Il défit doucement sa cravate face à elle.

Son geste était érotique. La cravate de soie noire glissait, découvrant peu à peu son cou, il ouvrit la chemise, laissant entrevoir son torse musclé.

« Penche-toi »

Elle s’exécuta et il fit de sa cravate un bandeau noir, qu’il serra fortement. Dans la pénombre de cette soirée parisienne, sa vue disparut d’un coup. Seul son esprit, ses autres sens pouvaient la guider. Ils étaient en émoi. Déjà son sexe se remplissait à nouveau. La sensation de son anus dilaté, ces images persistantes d’un corps qui se dévoilent. Elle l’appelait en son fort intérieur.

 

« Passes tes bras derrière ton dos » . Pour répondre à son ordre elle lâcha les mains du bord du bureau. Son poids reposait uniquement sur ses fesses et le plug anal entra jusqu’à la garde.

Elle gémit.

Il lui attacha les mains derrière son dos.

Elle se retrouvait devant un inconnu, liée, yeux bandés, son sexe et son cul remplis. Un autre Monde. D’autres sensations. Oui jamais elle n’avait vécu une telle situation et … elle aimait cela.

Elle devait lui faire confiance pour la suite, incapable qu’elle était  de pouvoir bouger.

« Sors ta langue »

« Plus que cela »

Elle sortit sa langue, la pointa vers le son de sa voix.

Il l’aspira. Sa bouche était chaude.

Il dégagea son étreinte.

Comme elle ne pouvait le voir, il se mit à genoux devant elle.

Il approcha sa langue de son sexe inondé de liqueur.

« Ne bouge pas, ne jouit pas, tu connais le prix à payer »

Ses mains écartèrent les lèvres trempées. Sa langue chercha le clitoris qui pointé, là tout en haut. Il glissa dessus, lécha, titillant ce sexe qui lui appartenait.

Elle ne put se retenir, son bassin bougea d’avant en arrière sur le bord du bureau.

Le plug la sodomisait. Les boules vibraient. La langue de son Maître allait venir à bout de sa petite résistance…

Elle hurla, elle jouit…jamais non jamais elle n’avait vécu cela.

 

Une main s’abattit sur son épaule.

Il allait la retourner et la corriger, elle le savait désormais.

 

Une petite voix arriva à son cerveau « Madame, madame, nous sommes arrivés …vous allez bien ? »

 

La main la secouait en douceur. Elle ouvrit les yeux, le bandeau … était parti.

« Madame, vous êtes seule dans le compartiment. Vous êtes arrivée. Terminus, il faut sortir maintenant

L’agent SNCF était une femme jeune, d’allure sympathique. Ses yeux clairs sondaient en elle, la raison de son malaise, le pourquoi de l’oubli de l’arrêt. Son regard fixait sa main, glissée là sous les plis de son manteau, entre ses jambes.

 

Elle rougit …reprenant ses esprits, elle regarda les quais désertés depuis son arrêt manqué.

Déserts mais tout au fond, là bas, près de l’escalator, un homme grand, une allure fière, il n’avait pas l’air d’ici …

 

 
Par Tesamo - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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Vendredi 14 mars 5 14 /03 /Mars 19:39
Nouvelle n°1 fevrier 2008 - so 275296422_318a861617_m-copie-1.jpg Elle l'attend soumise ...

Il arrive. Elle est là, derrière cette porte aux moulures sophistiquées tout au fond de l'allée bordée de cyprès florentins. Elle l'attend. Il le sait. Ils vont jouer.
Ce matin, il lui a donné ses ordres. Ils étaient brefs et fermes. Elle portera ses cuissardes lacées sur une paire de bas Dior à couture. Ses seins pleins seront rehaussés d'un balconnet de soie noir dont les bords doucement retournés lui offriront deux têtons dorés et dressés par l'envie de l'entendre ordonner. Son string assorti, sera porté haut. Sa peau est pâle, ses formes parfaites pour le jeu. Ses yeux sont d'un vert profond, quasi modorés. Sa longue tunique chinoise de soie noire sera grande ouverte jusqu'au haut de ses cuisses. Le reste viendra après. Elle sera parfumée, un petit plateau doré à la main, avec une coupe de Champagne millesimé. La lumière sera éteinte, seule des bougies parfumées éclaireront ses formes.
Il lui donne le signal. Un appel de phare bref, qu'elle guette depuis des heures. La porte s'ouvre doucement. Le quartier est désert àcette heure tardive, mais elle sait qu'elle va devoir le rejoindre à la porte de sa berline. Elle tourne la tête à gauche et à droite, elle frissonne de voir des têtes voisines la repérer, elle descend les marches du perron et va le rejoindre à petits pas, le plateau en mains. Ses phares au XENON illuminent brusquement l'allée avec un reflet bleuté. La lumière blanche est instantanée, forte, revelant sa nudité.
Son sexe est chaud, la peur d'être aperçue, l'envie de lui plaire et d'avancer dans le jeu. Elle l'a déjà trop attendu.
Elle se présente à la portière gauche. Il descend la vitre en douceur et lui fait le geste convenu. Elle lui présente la coupe. Il saisit le plateau, et sans un mot, lui donne l'ordre 'un geste de s'exécuter. Elle ouvre sa tunique dévoilant ses seins dréssés, elle l'a fait glisser à ses pieds. En connaisseur il apprécie ses formes et sa soumission parfaite. Un second geste la guide. Elle doit enrouler en douceur son string sur ces cuisses, dévoilant son pubis rasé. Elle s'arrête dans la courbe de ses fesses, que son string rehausse de manière particulièrement attirante. Elle se trouve limitée dans ses mouvements, mais elle sait qu'il lui a ordonné de rester en l'état. Elle retourne la tête, elle sait que les deux demeures voisines ne sont pas masquées, sa tête tourne à l'idée d'exposer ainsi sa nudité et sa soumission devant ceux et celles qu'elle croise tous les jours. Il l'observe, et se nourrit de son regard. Son sexe est enflé mais longtemps il va se retenir.
Doucement il relâche la pédale du frein, la grande berline se met à avancer sur le ralentis de son puissant V6 pour rejoindre son garage. Elle doit suivre en retrait, lui laisser le temps de rentrer puis de l'observer marchant entravée par son string dans l'allée.
Il rejoint ainsi la porte d'entrée. Elle est là devant lui, presque nue, mais plus encore offete à ses désirs. Elle monte les marches et s'arrête sur le palier.
Elle connait le prix de l'entrée. S'agenouille devant lui, porte ouverte. Elle dégraffe la fermeture éclair et saisit son sexe dans sa bouche. Il la laisse faire.
Doucement il saisit de son veston un collier de cuir et strass. Sans qu'elle s'arrête sa fellation, il lui ferme le collier sur le cou. Il jete son veston, défait sa cravatte et ouvre sa chemise. Elle aimerait gliser ses mains sur son torse musclé mais elle sait qu'elle ne doit pas.

Il s'installe au creux d'un Voltaire revetu du plus beau des velours. Elle est devant lui. Elle attend ses ordres. Il l'admire. A cet instant elle est toute à lui, au creux de ses sens, prête à se donner comme jamais. Ce lien qui la retient à lui, la rassure, elle doit se laisser guider, sans se poser de question, parfaire son dressage, tant de fois recommencé.
Il lui tend sa main gauche. "Lèche moi, nettoie moi et montre moi ce que ta bouche sait faire". Elle s'empare de ses paumes, les lèche de grands coups de langue tiède. Elle aime sentir son odeur. Elle suce un à un ses doigts, aspirant gouluement en évoquant une fellation divine. "Tourne-toi et écarte tes cuisses lui ordonne-t-il" "ondule devant moi en t'offrant à toutes mes envies". Elle s'exécute, ses fesses s'entrouvrent dévoilant une voie étroite lisse et parfaitement rasée. Ses hanches roulent au son de ce CD baroque, elles s'offrent à lui.
Il se saisit de sa ceinture, qu'il déroule avec patience. sa taille est mince, nul besoin de se lien pour tenir son costume de marque. Il la fait courrir sur la raie des fesses largement ouverte. A ce contact répété, son clitoris prend feu. Elle voudrait qu'il la pénétre. Elle se retourne alors, les yeux bandés, les joues rouges pour laisser exprimer ce désir.
Il lui arrache le bandeau des yeux. Son regard est sans appel. Il lui rappelle qu'elle n'a aucun droit. Elle jouira quand il le voudra. Peut être pas ce soir.
"Pourquoi t'es-tu retournée sans en avoir reçu l'ordre. Ta désobéissance m'a irrité, implore ton pardon".
Elle se prosterne alors devant lui, lui caressant de ses seins lourds la pointe de ces Winston cirés. "Maître pardonne-moi, je ne désobéirai plus".
Il fait passer la laisse entre ses cuisses humides, et la tend. Il la noue de l'autre côté, à l'arrière de son colier. Elle est à quatre pattes son sexe en feu mais obligée de rester courbée pour ne pas sentir la tension du colier sur son cou. Elle est là prostrée, sans pouvoir se relever. Doucement il se met debout, et la contemple. Il passe derrière, et avec sa ceinture, lui fouette sans violence mais fermement les fesses. Elle gémit au premier coup. Elle ne sait si le plaisir ou la douleur l'entraine au coeur de son fantasme. Cette premiere fessée lui laisse une petite marque rouge sur la fesse droite, le second marque la fesse gauche. Deux traits de possession.

"Ton dressage doit être parfait" lui rappelle-t-il.
"Tu avais bien commencé, mais ton impertinence m'a couroucé".
"Après la punition, je reviendrai sur ton dressage, un Maître expert vise la perfection. Ta soumission doit être totale".
Son ton est dur. Elle sait qu'elle a manqué à ses attentes. Elle sait qu'elle doit être punie pour cela. Son Maître l'honore de la dresser, encore et encore, elle doit en être digne.
Elle compte, les coups qui courrent sur ses fesess tendues, 8,9,10.
Sa peau est maintenant toute rougie contrastant avec le blanc de ses chairs et le noir de son string rabaissé.
Mérite-t-elle son pardon àce stade ? Elle sait que non, elle a faillie.
Il saisit alors la laisse et la tire doucement.
"Tu vas d'accompagner à quatre pattes jusqu'au lieu du dressage. Tu obeiras au moindre ordre de moi, telle une chienne bien dressée,à la moindre imperfection je te laisse à ton incompétence"
Il est superbe, haut, fort, il la tire avec classe mais fermeté vers le petit boudoir épicurien à l'autre bout de la villa.
"Une chienne sort la langue" lui dit-il.
Elle s'exécute.
"Cambre-toi et ondule tes fesses" rajoute-t-il.
Ses gestes sont parfaits, elle dégage une parfaite soumission, et ses mouvements mettent en valeur ses formes. Il le sait et guette l'imperfection.
De sa main gauche il arrache le soutien gorge qui maintenait encore ses seins. Ils se deploient dans tout leur volume, magnifiques en pendant lourdement. Au rythme de sa marche, et de l'ondulation de ses hanches, ils bougent offrant un spectacle digne de son dressage.
Ils arrivent à la salle. Elle le reconnait au contact froid des dalles en pierre.
"Mets toi à plat ventre, face contre terre" lui ordonne-t-il, en même temps qu'il prend position sur le trône du boudoir.
Elle est là, au sol, sentant sur la peau les irrégularités de la pierre et le contact froid qui la pénetre.
"Ecarte les bras et les jambres en X".
Il saisit l'appareil numérique, et prend plusieurs clichés de son trophé.
"Elles rejoindront les autres sur le site web que tu dois mettre à jour pour montrer ta soumission à la Maître".
Il savoure cet instant, où par son immoblité parfaite elle se soumet à ses ordres.

Qu'y a t'il de jouissif dans l'immobilisme de cette chair ainsi offerte à ses yeux?
Le pouvoir du Maître de contraindre librement sa Soumise?
Celui de l'Esclave sans laquelle le Maître n'existe pas?

Il remplit une coupe. Le champagne rosé se reflète sur les chairs blanches étalées. Il déguste sensuellement la première gorgée. Il aime contrôler le pouvoir des bulles sur lui-même. Il aime ce Moët intemporel.

Elle entend ce crépitement de bulles juste dernière elle. Elle aimerait y tremper ses lèvres, sa bouche est chaude. Elle voudrait savoir à quoi il pense, qu’est qui va décider. Elle tremble intérieurement. Elle mouille aussi - beauoup.
Abandonnant soudain le Voltaire dans lequel il était confortablement assis, il s'avance vers le seul meuble de la pièce. Une commode noire mate signée Philippe STARK.
Il ouvre délicatement un des tiroirs, pour en sortir une dizaine de bougies d’autel.
Doucement il les allume et les dispose une à une autour de son corps étalé.
Et la Lumière fut.

D'un geste à peine, il pose son doigt sur "play" sur la platine BO.
La voix de la Callas emplit la salle de "la Wally". Il ferme les yeux, pense à Béatrice Dalle, les réouvre et la voit, belle comme elle. Les seins ronds écrasés au sol qui débordent de son thorax. Ce dos. Superbe souvent embrassé, parfois gifflé. Le grain de sa peau, les courbes voluptueuses de son cul, de ses hanches ancrées au sol. La rondeur et la force de ses cuisses, le tapis que forme ses cheveux longs autour de son visage.

Il est le Maître de Musique. Il donne le Tempo.
C’est le Maître des lieux.
L'élève docile ne bouge pas.
Il voit son corps se détendre peu à peu à mesure que l'Opéra la pénètre.
Elle, elle sent qu'elle n'a soudain plus peur, qu’elle ne ressent plus le froid du sol ... Son Ame est pleine comme son corps.

Lui détaille encore et encore ce corps qu'il domine sans le toucher.
"Montre -moi ton cul". Lui ordonne-t-il
Elle écarte un peu plus les jambes. Elle est au maximum de son corps, toutes ses fentes offertes.
"Mieux que ça", lance t-il "Tu me dois ta perfection, c'est un ordre. Tu en ressortiras grandie."
Alors, elle relève encore plus le cul, cambrée vers le ciel.
"Oui, Maître, j'apprendrais, encore et encore et je grandirais grâce à vous".
Il aspire une seconde gorgée de Moët. Il est frais et somptueux dans cet instant.
"Ton sexe m'appartient, je veux le voir dans ses moindres détails. Ouvre ta chatte, jette-là vers moi, béante, dégoulinante de cyprine, non pas de tes envies, mais des miennes!"
Elle s’exécute. Son bassin bascule pour lui offrir sans pudeur ce con humide qui attend son Maître.
Il saisit une bougie et approche la flamme vacillante prés de son sexe.
La peau de son pubis est lisse, comme la fente de son cul. Elle est parfaitement rasée. Elle scintille d’huile, et de ses envies.
Elle tressaille... mais Elle se tait. Elle craint la punition, mais Elle a confiance au plus profond d’elle.
"Tu as peur?
N'aie pas peur, tu n'as pas à avoir peur entre mes mains, jamais, tu entends?".
La bougie rougeoyante se rapproche de son sexe humide.A son oreille, il chuchote:
"La douleur est une vue de l'esprit.
Le corps seul est capable de le confondre avec le plaisir.
Leur frontière est fragile, et c'est ce qui te rend fébrile, n'est-ce pas?"
Elle halète. Elle ne peut plus se contenir.
"Arrête de mouiller! Je ne t'ai pas autorisée!
Ce sont mes premières leçons, tu as oublié?"
Il lui gifle violemment le cul.
"Non, Maître, je vous promets, je n'ai rien oublié."
Elle fait vaciller son sexe fatalement érotique.
Des lèvres fines, parfaitement douces, qui camouflent toujours son clitoris.
Elle bande.
Il le sait.
Mais il ne le voit pas.

Le Maître ne peut punir que ce qu'il voit.
Même écartelée, son sexe reste un mystère pour l'Oeil du Maître.

* * *

Par TESAMO - Publié dans : sexe, amour, SM - Communauté : Charme
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